Into the woods | Pv Iris

Je crois que ce cours de maths ne va jamais finir ! Bon, il faut dire que je n’aime vraiment, vraiment pas du tout les maths. Y a rien de moins magique que les maths. Franchement, qui ça intéresse, d’apprendre à calculer le périmètre d’une forêt et l’hypothénuse du nombres d’arbres et le pi de la falaise, hein ? Moi, les arbres et la falaise, je préfère de loin les escalader !

Alors évidemment, je passe le cours à regarder discrètement par la fenêtre, à rêver de la fin du cours, où je pourrais récupérer un sandwich à la cantine et partir explorer la forêt enchantée pour de vrai, et pas en imagination. Mais le cours est interminable !
- Runa ! J’attends. La voix du professeur me tire soudain de ma rêverie.
-Eeuuuuuhhh… 42 ? je tente, en n’ayant à vrai dire aucune idée de ce que le prof vient de me demander.
Evidemment, quelques élèves ricanent. Non mais, je vous jure, hein, prof, je fais pas ça pour vous humilier ni rien, hein. Promis !
- La racine de 36 ? C’est 42 ?me répète le prof, incrédule !
Oups…
- Euh, non… C’est 6 ! je réponds, comprenant enfin ce qu’on me demande. S’il l’avait dit depuis le début, aussi !
Bon, en vrai, il l’a sûrement répété plusieurs fois. Mais j’y peux rien, moi, si j’ai du mal à rester attentive. J’essaie en plus ! Enfin parfois.
Le prof se frotte l’arrête du nez. Pas bon, ça !
- Runa… C’est bien 6, mais franchement, il faut que tu fasses un peu attention en classe ! Allez, tu me copieras l’énoncé du livre sur les racines 5 fois pour demain. conclut le prof.
5 fois ? Mais, l’énoncé sur les racines… Je regarde dans mon livre.
- Mais monsieur, il fait trois pages ! je proteste.
15 pages à copier en plus de mes devoirs, c’est carrément de l’exploitation. Mais le prof n’en démord pas. Finalement, la cloche sonne, et je quitte le cours, dépitée.

J’ai vraiment besoin d’aller me dégourdir les jambes dans la forêt avant de m’attaquer à cette montagne de travail. Je récupère un gros sandwich, puis je passe dans ma chambre pour prendre toutes mes affaires. Iris y est déjà.
- Hé, Iris ! Ca va ? Ca a été pour toi, ce matin ?
Je m’en veux un peu : je lui ai demandé de partager ma chambre, et maintenant, je la lâche sans arrêt… Mais j’ai une idée !
- Dis, ça te tente, un tour en forêt avec moi ?

@Iris D. Fitzherbert

▲▼ Into the woods

Iris avait suivit avec une certaine curiosité ce cours sur les royautés et lignées royales. C’est vrai qu’à part celle de Corona, elle ne connaissait que ce qu’elle avait pu voir à la télé… pas vraiment grand-chose en soit. Quand la cloche avait sonné, elle avait soupiré, pour le coup, elle aurait bien aimé que le cours se poursuive. Bon, tant pis. Elle avait alors rangé ses affaires dans son sa, recevant un couinement de Newton. Elle avait ris un peu, puis l’avait alors perché sur l’une de ses épaules, comme elle en avait l’habitude. Faire ses devoirs tout de suite ? Elle ne savait pas trop, tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle allait passer dans sa chambre et elle verrait ensuite.

Ainsi, Iris fila dans les dortoir, sentant chaque ligne du sol, mais elle aimait vraiment sentir cela sous ses pieds. Au moins, elle était parfaitement consciente de cette partie de son environnement. Elle poussa la porte de la chambre qu’elle partageait avec Runa, vide, comme toujours. Décidément, elles ne se croisaient pas beaucoup toute les deux. Enfin, elle voulait reprendre des notes sur le cours et sur les questions qui lui venaient à l’esprit pour le suivant. Elle s’était allongée sur son lit, notant tout ça en mordillant la plume fixée au bout de son stylo, pure décoration, mais elle avait aimer ça. La porte s’était ouverte et elle avait ouvert les yeux pour voir la princesse d’Arendelle pointer le bout de son nez. Elle lui avait alors adressé un sourire plein de douceur alors qu’elle la saluait, lui demandant comment s’était passé les cours et elle s’était alors simplement redressée, reposant sa tresse dans son dos.

« Oui, ça s’est très bien passé, j’ai même adoré ça. J’étais en train de réfléchir pour le prochain cours. Et toi, comment est-ce que ça s’est passé ? »

En souriant, elle la laissa répondre et acheva de se redresser, Newton l’escaladant aussitôt pour revenir se percher sur son épaule, sa queue s’enroulant en partie autour de la nuque de la demoiselle. Runa lui avait alors proposé d’aller faire un tour dans la forêt. Hum… Elle la connaissait bien, elle savait qu’elle ne refuserait jamais une petite aventure, même si ce n’était pas si grave que ça. Iris s’étira alors simplement avant de s’étirer, puis, elle récupéra son sac qui était posé au sol.

« Bien sûr, avec plaisir. Ça me permettra d’avoir l’esprit un peu plus calme maintenant. Et de mieux me concentrer sur tout ça plus tard. »

Elle sourit donc à sa cousine éloignée et vérifia que sa tresse n’était pas trop défaite avant de se tourné à nouveau vers Runa. Glissant la bandoulière de son sac sur son épaule, la fille de Raiponce sourit encore une fois à celle d’Anna. Elle avait alors laissé cette dernière faire ce qu’elle avait à faire avant qu’elles ne quittent toutes les deux la pièce. Iris gardait Newton près d’elle, elle y était habituée… Et puis, elle était heureuse, elle n’avait jamais encore mis les pieds dans la forêt et c’était une aventure qu’elle avait hâte de vivre. La blonde avait alors simplement posé ses mains sur ses hanches avant de lui demander :

« Tu connais un peut les route de la forêt ou bien on y va en totale improvisation ? Les deux me vont, mais bon. »

Elle attendait Runa et continuait simplement à avancer en la regardant de temps à autre pour continuer à discuter tout en se baladant.

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- Chouette, je suis contente pour toi ! je réponds avec un grand sourire qui, malheureusement, ne tarde pas à s’estomper. Moi, j’étais en maths... je grimace. Et tu me connais, j’essaie, mais parfois, je décroche, j’arrive pas à suivre. Ben le prof, ça l’a pas fait rire, il m’a collé des lignes pour demain… je soupire finalement, dépitée

C’est pas comme si je n’essayais pas, hein ! Mais en classe, je n’arrive tout simplement pas à rester attentive plus de deux minutes ! Enfin, sauf en histoire de la magie. Là, bizarrement, j’arrive toujours à suivre le cours avec attention du début à la fin. Mais dans les autres cours, rien à faire, c’était pas ma faute quand même ! Alors me punir, c’était vraiment vache !
Mais bon, je sais exactement comment me remonter le moral. Du coup, je propose à Iris de m’accompagner, comme ça on peut en profiter pour passer du temps ensemble pour une fois.

Bien sûr, j’ai vu juste, et elle accepte de bon coeur. Elle aussi, elle prévère remettre son travail à plus tard, visiblement. Moi, je ne m’embête pas à me recoiffer. J’admire toujours sa belle chevelure, mais moi, mes cheveux sont tellement statiques que, quand je grimpe aux arbres ou escalade des falaises, mes tresses ne restent jamais lisses bien longtemps.

Alors, je rassemble toutes mes affaires, je n’oublie rien - c’est important d’être équipée, en forêt ! - et je ferme mon sac.
- Tu as déjà mangé ? Moi, j’ai récupéré un sandwich pour après.
Moi et mes sandwich, c’est le grand amour, et bien sûr, ma cousine est au courant, à force. Enfin, on est pas vraiment cousines, ça remonte à plus loin ! Mais… arrières-cousines ? Petites-cousines ? Enfin, je sais jamais trop quel mot employer, alors en général, je dis cousine. On peut laisser les détails aux généalogistes, l’important, c’est que je l’adore !

Iris emmène Newton avec elle, je fais un petit coucou à l’adorable lézard. On se met en route. Elle me demande si je connais la forêt.
- J’y vais tous les jours depuis qu’on est arrivées, mais il y a encore tellement d’endroits à explorer ! Donc, je connais le début, mais après, je passerais bien par un endroit nouveau, histoire de découvrir un peu !
On se dirige tranquillement vers la forêt, on croise vaguement quelques personnes de loin, mais il n’y a pas grand monde dehors.
- Au fait, je suis désolée si je t’ai un peu lâchée, ces derniers temps, ce n’était pas le but. Mais tu me connais, j’oublie toujours tout…
Bon, oublier de prévenir une copine qu’on part à l’aventure, c’est quand même vraiment pas cool. J’espère qu’elle ne m’en veut pas.
- Pour me faire pardonner, ça te dirait que je t’invite à explorer Arendelle, aux prochaines vacances ?

On papote encore un moment, et finalement, on est à l’orée de la forêt. Au début, je m’avance sur le sentier en connaisseuse. Je sais exactement dans quelle direction j’ai envie d’aller explorer aujourd’hui, quel coin de forêt je veux découvrir.
On tourne à droite après un rocher qui ressemble à s’y méprendre à un visage de troll géant. On continue encore quelques instants, et je m’arrête devant un arbre.
- Regarde ! Dans le trou du tronc, il y a un nid d’écureils. Je lui indique.
J’ai découvert cette famille il y a quelques jours.
Je lui lui laisse le temps de jeter un oeil, et on reprend la route. A un moment, le chemin continue en bifurquant, mais tout droit, de l’autre côté de la clairière, on peut voir un autre chemin. Comme j’ai suivi la route hier, je sais qu’elle ne mène pas là-bas. Je fais signe à Iris de me suivre et traverse la clairière ensoleillée. On se faufile entre quelques arbres, je lui indique une ronce pour qu’elle ne s’accroche pas, et on débouche sur un chemin. Cette fois, on est plus dans le sous-bois, mais enfin dans la forêt, dans une section de la forêt que je ne connais pas encore.

- Droite ou gauche ? Je demande à Iris, ne voulant pas prendre toutes les décisions.

▲▼ Into the woods

Runa se réjouissait pour elle et Iris souriait doucement. Elle était enthousiaste, mais on disait souvent ça d’elle également. La princesse d’Arendelle expliqua alors qu’elle avait été en math et qu’encore une fois, elle avait décroché provoquant des lignes à faire pour le lendemain… Pauvre Runa, mais elle ne pouvait pas vraiment l’aider. Iris la regarda un peu tristement et haussa les épaules :

« Je compatis. »

Elle avait de la chance, même quand elle dessinait, elle arrivait quand même à suivre autre chose et c’était une chance pour elle. Sa cousine éloignée lui avait alors demandé si elle avait déjà manger et La fille de Raiponce secoua doucement la tête avant de reprendre la parole, se retenant de rire légèrement :

« Non, mais je crois qu’il me reste encore quelques cookies de mon dernier passage en cuisine… Tu en veux, un ? »

Elle avait sortie le petit sachet contenant le gâteau pour proposer les gâteau à Runa avant de les ranger. Iris pensait d’autant plus qu’elles seraient quand même de retour pour le repas du soir. Enfin, la brune avait son sandwich et cela ne surprenait pas du tout la princesse de Corona. Elle avait demandé à sa camarade de chambre si elle était souvent aller dans la forêt. Apparemment, Runa, allait tout les jours dans la forêt, ajoutant même qu’il y avait tellement d’endroits à explorer et la jeune femme avait simplement rit avant de hausser les épaules :

« C’est justement parce qu’il y a tellement de choses à faire que je n’ai pas encore pu aller en forêt. Pourtant j’ai envie d’y aller depuis le premier jour. »

Les deux jeune femmes avaient donc pris le chemin qui allaient les menées jusqu’en forêt et la blonde en ressentait une sorte d’excitation. Elle avait vraiment envie de visiter la forêt et de vivre des aventures ! Si cela était avec sa cousine, c’était encore mieux. Enfin, pendant qu’elles avançaient, Runa s’excusa de l’avoir un peu lâcher depuis leur arrivée et Iris avait simplement rit avant de hausser les épaules :

« J’ai pas vraiment fait mieux à dire vrai. Mais bon, comme je te disais, il y a tellement à voir, tellement à dessiner...aaah... »

Ce soupire avait été drôlement sonore dit donc. Elle se retint pas ailleurs d’éclater de rire, c’était plus fort qu’elle. Elle ne pouvait pas s’empêcher de dessiner. Oui, elle avait probablement passer trop de temps avec sa mère de par le passé. Enfin, Runa n’allait pas non plus s’arrêter là. Elle lui avait alors promis de se faire pardonner en l’invitant à Arendelle pendant les prochaines vacances… Hey ! Pourquoi pas ! Elle n’avait jamais eut l’occasion d’aller visiter le royaume de sa famille éloignée. Elle avait alors adressé un grand sourire à sa camarade de chambre avant de reprendre la parole :

« Ce sera avec plaisir que je t’accompagnerais ! J’ai hâte de voir à quoi ressemble Arendelle et de revoir ta mère… et peut-être de voir ta tante. »

Voir Elsa n’était jamais une chose simple et elle n’avait certainement pas le temps de voyager aussi facilement jusqu’à Corona. Et elles discutèrent de tout et de rien. Elles se connaissaient depuis tellement longtemps après tout ! Iris faisait confiance à sa cousine éloignée pour les guidées, surtout qu’elle savait que Newton regardait le chemin qu’il parcourrait pour sa part. Tout se passait bien pour le moment. Puis, tout à coup, Runa lui indiqua un tronc d’arbre et Iris s’en approcha, profitant de la prise que lui offrait ses pieds nus pour se hisser et regarder dans le trou du végétal. Elle tomba nez à nez avec un écureuil roux. Un grand sourire s’était alors posé sur les lèvres de la blonde qui lui avait fait un petit signe de la main avant de simplement adresser quelques mots à la petite créature :

« Coucou toi. »

L’écureuil avait couiné face à elle et, en riant, la jeune femme avait simplement éclater de rire avant de sauter au sol, tranquillement. Elles continuèrent alors simplement à avancer, calmement, pour le moment, la princesse de Corona emboîtait le pas de sa cousine, se laissant guider en regardant simplement. Les pieds d’Iris se tâchaient de terre, mais cette dernière ne s’en souciait pas le moins du monde, elle s’amusait en explorant ainsi, découvrant toute sorte de choses aux alentours de l’école. Puis, alors qu’elles entrait dans la forêt plus profonde, Runa lui demanda si elles devaient aller à droite ou à gauche.

La princesse de Corona hésita, puis pris Newton dans sa main avant de le déposer sur l’épaule de l’autre femme avant de s’éloigner, tendant purement et simplement le bras devant elle.

« Garde Newt’, le hasard va décidé maintenant. »

Et voilà, elle ferma les yeux et commença maintenant à tourner sur elle-même, gardant le bras bien tendu devant elle. Puis, tout à coup, elle s’arrêta et ouvrit les yeux. Vu la position de Runa, le chemin qu’elle indiquait était celui de…

« Gauche ! »

Puis, elle retourna simplement chercher Newton pour le reprendre avec elle. Le caméléon émit un petit bruit avant de reprendre place sur l’épaule de la princesse de Corona. Puis, sans plus attendre, elle avança dans la direction qu’elle avait indiqué.

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Iris elle est géniale ! Je vois bien que les cours lui viennent beaucoup plus naturellement qu’à moi, mais elle est toujours gentille quand je lui raconte mes malheurs scolaires, comme aujourd’hui.

Je lui demande si elle a mangé, et elle me dit non, et m’offre un cookie. Bien sûr que je vais pas dire non - si elle me prend au sentiment. Je la regarde sortir le sachet, les yeux brillants d’intérêt. Ils sont au chocolat !
- Tu sais bien que je ne refuse jamais un gâteau ! Merci, tu es super !
J’en pioche un, et je m’applique à le savourer à petites bouchées plutôt que de l’engloutir comme une sauvageonne.

Je ris avec mon amie et cousine éloignée.
- J’avoue que parfois, je devrais travailler, et je pars en forêt à la place… je lui confie dans un murmure.
Et voilà, nous partons pour l’aventure !
Je m’excuse de l’avoir laissée en plan, et au final je suis rassurée de voir qu’elle a l’impression que cette situation s’est crée à deux. Ouf ! Mais il n’est jamais trop tard pour se rattrapper, et aujourd’hui, on va s’éclater toutes les deux !

- Super, j’ai hâte aussi ! Et tante Elsa, t’inquiète, elle vient une fois par semaine pour la soirée jeux, tu la verras forcément !
Elle n’a raté qu’une seule soirée jeu depuis la naissance de Runa, le jour où j’ai failli me noyer en voulant aller explorer Northuldra. Elle m’a engueulée, déposée à la maison, et est repartie aussi sec. Sinon, elle vient tous les vendredis sans faute. Si Iris reste plus de quelques jours, elle la verra forcément ! Et tante Elsa montre un autre côté d’elle-même, plus chaleureux, à nos soirées jeu.

On s’engage dans la forêt, et je ne tarde pas à repérer un arbre familier, que je lui présente comme abritant un nid d’écureuils. Elle grimpe à l’arbre - je n’en attendais pas moins de ma cousine préférée - rencontre un écureuil et lui dit bonjour. Il couine en réponse, elle rit, et finalement elle redescend. Moi aussi, je ris, c’était trop mignon !

On se promène dans la forêt, j’aime bien sa façon de se balader pieds nus. Moi, je n’ai jamais fait ça, Oaken a veillé à m’apprendre à bien m’équiper. Il faut dire qu’ici, on peut se permettre de se balader pieds nus, mais à Arendelle, le froid et la nuit peuvent tomber d’un coup, sans prévenir, alors ce n’est pas possible. Mais quand même, c’est vachement cool !

Finalement, quand on sort de la zone que je connais, je lui demande si on va à droite ou à gauche. Elle me confie Newt’, qui se cale confortablement sur mon épaule. Je souris, contente de veiller sur lui, et elle tourne très vite sur elle-même, jusqu’à pointer le chemin de gauche.

Je lui rends Newton, qui a l’air très heureux de la retrouver, et on part vers dans la direction choisie par le hasard. Plus on avance, et plus les feuilles se parent de couleurs flamboyantes. Le sentier sinue un peu, prend une pente douce, et finalement, on arrive à un endroit où il longe une sorte de falaise rocheuse, à quelques centaines de mètres devant nous. En pointant du doigt la paroi, je lui demande, l’air faussement innocent :
- Dis, t’as déjà escaladé une falaise ?

▲▼ Into the woods

Iris n’avait jamais vraiment eut de problème avec les cours… sauf peut-être l’étiquette, savoir comment se vêtir ou se comporter, ce n’était pas vraiment son fort… et c’était un peu compliquer. Elle n’avait pas vraiment mangé et l’avait dit à Runa, même si elle lui avait tout de même proposer un Cookie de sa conception. La princesse d’Arendelle ne s’était pas fait priée pour prendre un des cadeaux en la remercier. La blonde laissa alors sa cousine éloignée prendre un ou deux autres gâteaux. Pendant ce temps-là, cette dernière lui confia alors que parfois, au lieu de travailler, elle allait plutôt en forêt. Ce n’était pas forcément très bien, mais elle n’allait pas lui faire la morale ou quoi que ce soit. Runa l’avait invité à Arendelle et la fille de Raiponce comptait bien en profiter. Sa camarade de chambre lui parla d’Elsa en lui assurant qu’elle venait une fois pas semaine alors qu’elle la verrait forcément et Iris avait alors simplement laisser un sourire amusé se poser sur ses lèvres. Iris avait hâte de faire la connaissance de cette tante éloignée qu’elle n’avait pas vraiment eut l’occasion de rencontrer.

Quoi qu’il en soit, les deux demoiselles avaient quitté la chambre pour rejoindre la forêt qu’elles comptaient bien explorer. Iris n’avait pas pu s’empêcher d’aller rendre visite à un petit écureuil qui avait été surpris de la voir à l’entrée de son nid. Les deux filles avaient alors rit, mais elles n’allaient pas s’arrêter là pour autant. Iris laissa alors le hasard décidé du chemin qu’elles allaient prendre toutes les deux. Elle repris alors son amusée, se plaisant à sentir les herbes et les feuilles crisser sous ses pieds. Elle aimait vraiment cette sensation et pourtant, elle, elle n’avait pas été enfermée comme sa mère. Heureusement d’ailleurs. Sur son épaule, Newton lâchait des petits couinement de temps à autre. Puis, tout à coup, Runa lui indiqua la paroi qui était en face d’elles en lui demandant si elle avait déjà escaladé une falaise et elle avait levé les yeux vers le sommet de cette falaise avant de demander :

« Les murs du château de papy, ça compte comme falaise ? Enfin, le meilleur moyen c’est d’essayer, hein ? »

La jeune femme s’était alors avancée en direction de la falaise, jusqu’à pouvoir la toucher du bout des doigts en touchant la pierre. Elle était sûr de pouvoir y trouver des prises d’une façon ou d’une autre. Et, dans le même temps, elle avait levé les yeux vers le haut de la falaise. Hum, elle devrait être capable de ne pas se blesser en montant là-haut. Iris pris le temps de replacer ses cheveux en place pour qu’ils ne la dérangent pas. Elle s’étira ensuite, les bras, les épaules… et même les doigts de pieds. Bien. Elle chercha l’endroit qui lui semblait le plus praticable, puis, elle s’avança et positionna une main.

« Ça m’a l’air praticable, tu veux voir ce qu’il y a là-haut ? »

Avait-elle demandé à sa cousine éloignée en lui adressant un sourire amusé par dessus son épaule. Puis, elle avait pris appui plus en hauteur avec l’une de ses mains. Encore un instant de plus et elle s’était hissée, faisant lentement l’ascension de la falaise. Newton s’était alors accrochée à elle, écorchant légèrement ses épaules. Iris ne s’en soucia pas plus que ça, elle savait qu’il tiendrait le coup, il avait toujours tenu quand elle avait escaladé comme ça. Doucement, elle avait monté et un de ses pieds dérapa. Elle ne s’accrocha qu’encore un peu plus aux autres prises avant de lancer par dessus son épaule :

« Ça va, ça va ! Pas de problème. »

Et la voila maintenant qui reprenait son escalade pour atteindre le haut de la montagne, que cela soit simple ou pas. C’était un défit qu’elle était prête à relever et elle avait donc simplement repris son ascension en se concentrant sur la monter cette fois.

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Quand Iris me dit qu’elle n’a pas mangé, je pense un instant qu’on pourra faire un crochet par la cuisine en descendant, avant de partir dans la forêt. En attendant, je grignote quelques uns de ses délicieux gâteaux, et on discute de choses et d’autres. Au passage, je l’invite à venir à Arendelle aux prochaines vacances.

Finalement on décolle, et ce n’est qu’une fois dans la forêt, pendant qu’elle dit bonjour aux écureuils, que je me rends compte que j’ai complètement oublié la cuisine ! Bon tant pis, je partagerais mon sandwich avec elle quand on s’arrêtera !

On se promène, on explore des sentiers que je ne connais pas encore, et ça, c’est vraiment trop fun ! Finalement on trouve une falaise sympatique, et je lui demande si elle a déjà fait de l’escalade. Elle me demande si les murs d’un château comptent, et je ris.
- Les murs, les arbres, les falaises… Tout est bon à escalader !
C’est une petite falaise, pas une grosse montagne, et il fait sec, sans neige ni verglas. Rien, à mes yeux, qui justifierait qu’on s’encorde. Iris rajuste ses cheveux et s’étire soigneusement. Moi, quand je sors en forêt, je suis toujours prête à escalader ! Je vois en l’observant chercher des prises qu’elle sait un minimum ce qu’elle fait, tant mieux.

Elle me demande si je veux voir ce qu’il y a en haut.
- Plutôt deux fois qu’une ! je m’exclame, excitée comme une puce.
Je la laisse passer devant, quand même, histoire d’être en position de l’aider si elle a un souci. Si on était encordées, je ferais l’inverse, mais là c’est plus logique.
Je trouve mes propres prises, je monte avec l’aisance d’une habituée, m’appuyant sur des prises discrètes mais solides. Je m’applique à rester en-dessous, contrairement à mes escalades solitaires où je monte souvent vite. A un moment, je l’entends déraper, et je vois tomber un petit caillou. Je lève les yeux vers elle, elle a l’air de tenir bon.

Elle me dit que tout va bien, rassurée, je reprends ma route. On escalade encore un petit moment, puis je repère quelque chose sur ma droite. Je me décale lentement, trouvant des prises à ma hauteur, sur le côté, et arrive jusqu’au renfoncement, qui se révèle être un tunnel.
- Iris, il y a une grotte ici ! Tu préfère aller jusqu’au sommet, ou visiter d’abord ce tunnel, voir où il mène ?

▲▼ Into the woods

Iris s’amusait follement à explorer la forêt en compagnie de sa cousine éloignée. Et, bien rapidement, la jeune femme se retrouva à escalader une falaise. Elle ne connaissait pas les prises, contrairement à ce qui se passait avec les paroi de son château natal. Heureusement, elle sentait la terre et la roche sous ses mains et ses pieds, ainsi, ça l’avait empêcher de tomber quand elle avait sentit l’une d’elle se dérobé sous elle, son pied était aussitôt aller se loger sur une autre prise, sans la moindre difficulté. Ils avaient cependant continué leur escalade tant bien que mal… En tout cas jusqu’à arriver à un point où Runa découvrit une grotte. Elle lui proposa d’arrêter leur escalade pour visiter et la jeune femme leva alors ses yeux en direction du ciel. Puis, elle hocha alors la tête et regarda en bas, sans le moindre vertige.

« Okay, on va visité la grotte avant. On sait jamais ce qu’on pourrait trouver ! Et puis, on pourra regarder en haut la prochaine fois. On a toute l’année pour explorer les alentours après tout. Allons y. »

Iris se mordit violemment la lèvre inférieure, puis, elle chercha des prises pour redescendre vers la grotte. Prendre des prises en descendant ainsi n’était pas simple sans utiliser ses cheveux comme sa mère lui avait appris à le faire. Enfin, elle allait devoir le faire, elle était prudente et, peu à peu, elle arrivait à la grotte. Après encore quelques instants, la jeune femme s’était sentit quand même un peu rassurée en sentant le sol à nouveau sous ses pieds. Elle hocha alors simplement la tête et s’étira encore une fois. Bien, maintenant, la jeune femme fouilla dans le fond de son sac pour en sortir une lampe de poche. Cela serait probablement utile pour cette petite expédition dans les entrailles de la terre. Iris se demandait bien ce qu’elles allaient ainsi pouvoir trouver sous terre. Elle en aurait presque trépigner. La blonde avait alors allumée sa lampe et, un petit sourire posé sur ses lèvres, la jeune femme s’était tournée vers sa cousine éloignée avant de reprendre la parole assez calmement, de bonne humeur :

« Tu veux passer la première où on y va cote à cote ? »

Avait-elle demandé, un sourire toujours poser sur ses lèvres. Elle sentait la roche sous ses pieds qu’elle savait plein de terre. Hum… Il faudrait qu’elle passe à la salle de bain avant de retourner dans leur chambre. Ce serait probablement mal pris par ceux qui étaient chargé de nettoyer les chambres et les couloirs. En attendant, la jeune femme souriait simplement, prête à se lancer ainsi dans une nouvelle aventure. Iris inclina alors simplement la tête, elle se plierait à la décision de la fille d’Anna.

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Explorer la forêt, c’est trop cool ! Mais ce qui est encore plus chouette, c’est de le faire avec une amie. Et je n’ai pas d’amie plus proche que ma presque-cousine !

A Arendelle, j’explore toujours toute seule - enfin, on se promène parfois en forêt avec tante Elsa, mais c’est pas pareil… Et mon petit frère, il est pas marrant, la forêt ça ne l’intéresse pas, sauf s’il peut jouer à faire semblant de pourfendre les dragons. Mais pourquoi on pourfendrait les dragons, d’abord ? Ce sont des êtres anciens et puissants, et qui sait, si on leur laisse une chance, ils sont peut-être gentils ?

Comme souvent, j’oublie rapidement cette idée pour passer à une autre, au fil de notre balade et des coins qu’on traverse. Et finalement, on trouve une falaise, alors évidemment que je veux l’escalader ! Heureusement, Iris est partante, alors on y va !

Franchement, je savais pas qu’elle s’y connaissait en escalade, mais elle s’en sort vraiment pas trop mal !

Et d’un coup, je trouve une grotte. J’appelle Iris et je lui propose de la visiter. Heureusement, elle est partante. Et elle a raison, on pourra toujours escalader plus tard. En plus, l’escalade, ça peut se faire en toute saison, si on sait gérer la neige, mais il ne vaut mieux pas visiter les grottes en hiver, c’est bien connu - ne jamais réveiller l’ours qui hiberne !
Même si c’est l’automne, on ne sait jamais, je prépare mon lance-pierre.

Je lui souris, ravie qu’on soit sur la même longueur d’ondes. Je la regarde descendre avec attention, faudrait pas qu’elle tombe ! Mais non, elle fait ça comme une chef, et elle ne tarde pas à me rejoindre sur la petite plateforme de la grotte.

Elle sort une lampe de poche, bonne idée ! J’avoue que je n’en avais pas, c’est une chose pour laquelle j’ai tendance à improviser, mais ce sera bien utile. Elle me demande si je veux passer la première, je réfléchis.

- On y va ensemble. je réponds avec un grand sourire.
- Le tunnel est assez large, et si tu es derrière moi avec la lampe, on y verra rien. Et puis, ce sera beaucoup plus sympa !

Je regarde ses pieds et lui demande, en souriant toujours, sans moquerie ni rien.
- Dis, tu es tout le temps pieds nus ?
J’avais déjà remarqué, mais on en a jamais parlé. J’avoue que c’est inhabituel pour moi. Ma tante marche souvent pieds nus, mais moi, mon père m’a appris à toujours veiller à avoir d’excellentes chaussures. A Arendelle, le froid peut tomber très vite, par surprise, et mon père me disait toujours “La neige aime manger les orteils des petites filles !” Ce qui était, en fait, une façon amusante de me mettre en garde contre les engelures.
Bon, ici, la météo devrait aller, mais on est jamais à l’abri d’une pierre tranchante, non ?
Ca m’intrigue, cette habitude.

Le tunnel avance, sinue, et au bout de quelques minutes, je m’arrête en levant la main, l’oreille tendue.
- Tu entends ?
On dirait clapotis d’eau, vers l’avant, sur notre gauche - vers le Sud-Est, j’en suis presque certaine.
- On va voir ? je lui demande.

Comme souvent, mon enthousiasme prend le dessus, et je m’élance dans les profondeurs du tunnel sans vraiment attendre.
Et là, quelques coudes plus tard, au bout du tunnel, on se retrouve dans une grande salle. Immense en hauteur. Un lac souterrain, à la surface lisse, perturbée uniquement par le clapotis des stalagtites, s’y étale dans toute sa majesté. De l’autre côté, on peut voir deux zones de rivage débouchant sur des tunnels. L’entrée de l’un est encombrée de toiles d’araignées. Celle de l’autre a l’air tout à fait ordinaire, mais se trouve à plusieurs mètres de hauteur. Sur notre droite, le lac se resserre en un ruisseau qui disparait derrière un virage de pierre.

- Trop cool ! Tu en pense quoi ? On essaie d’aller voir ?
Je suis rarement du genre à me replier pour organiser une expédition pour plus tard. En général, quand j’ai une idée, je la poursuis. Mais peut-être qu’Iris préfèrerait qu’on anticipe ? En me retournant vers elle, je me rends compte que je n’avais même pas vérifié si elle me suivait.
- Pardon, j’aurais dû t’attendre, c’était pas très sympa. je lance à la volée.

Spoiler:

▲▼ Into the woods

Iris s’amusait bien avec Runa et elle regrettait presque de ne pas avoir pu faire cela plus tôt. Ça lui changeait de ses escalades du chanteau ou de ses fuites en ville ou il y avait finalement toujours quelqu’un pour veiller sur elle de près ou de loin. Elles étaient maintenant devant une grotte à flan de falaise et elle regardait cela avec un petit sourire. La fille de Raiponce se demandait bien ce qu’elle pourrait y trouver. Sa cousine éloignée avait alors déclarer qu’elles allaient y aller ensembles. La blonde avait alors simplement hocher la tête en souriant, puis, elle avait allumé sa lampe de poche. La jeune femme remua doucement ses pieds, comme pour se familiarisé avec la roche de la grotte. Ce fut à ce moment que Runa lui demanda si elle était tout le temps pieds nus et la princesse de Corona haussa les épaules :

« Pas vraiment quand il neige et que je sort, je met des chaussures et papa, comme mes grands-parents ont essayé de me convaincre d’en mettre quand même, mais je me sens mieux pieds nus et j’ai plus le contrôle de mes mouvements aussi… hihi... »

Et puis, avec des chaussures on ne sentait pas l’herbe qui vous chatouillait les pieds. On ne sentait pas l’eau qui courrait entre vos doigts de pieds. On ne sentait pas la chaleur du sable dans lequel on s’enfonçait par une belle journée d’été. Elle préférait de loin sentir tout cela plutôt que de se sentir emprisonner par des chaussures dans lesquelles elle avait trop chaud en plus ! En attendant, un sourire aux lèvres, la jeune femme se laissa pousser par la curieuse et s’avança plus en avant dans la grotte. Puis, tout à coup, la princesse d’Arendelle lui demanda si elle entendait et Iris plissa les yeux en écoutant ce que sa cousine éloignée avait pu entendre. Après encore quelques secondes de plus elle se rendit compte qu’elle entendait un bruit d’eau plus loin. Une rivière souterraine ? Hey ! Peut-être qu’elles pourrait longer cette dernière ! La brune lui demanda alors si elles allaient voir et, avec un grand sourire, Iris avait hoché la tête, puis, elle avait recommencé à avancer. Elle saurait si jamais elle sentait la roche se faire humide. Enfin, pour le moment, elles avançaient tranquillement l’une à coté de l’autre.

Et voilà, Runa s’élançait déjà dans la grotte et la jeune blonde fit alors de son mieux pour la rattraper, mais ce n’était pas aussi simple que ça et sa cousine pris de l’avance comparer à elle qui faisait attention à là où elle était. Et voilà, l’humidité sous ses pieds. Iris s’arrêta alors et regarda la salle tout autour d’elle. C’était une grande salle de pierre et la blonde laissa glissé le faisceau de sa lampe de poche sur la surface de l’eau. C’était un endroit tout simplement magnifique ici. Cependant, quand son regard se posa sur l’issu avec les toiles d’araignées, la jeune femme ne pu s’empêcher de demander :

« Tu te sentirais de manger ces huit pattes, Newt ? »

Le caméléon tira la langue et vint à nouveau disparaître dans le sac de la jeune femme. Cette dernière gloussa légèrement. Puis, elle ramena à nouveau la lumière sur l’eau avant de revenir à l’autre accès. Oui, elle était partante, mais avant. La jeune femme sorti un fusain de son sac et fit une marque sur l’une des parois. Voilà, comme ça elles n’auraient pas trop de mal à retrouver leur chemin… Même si elle avait bien quelques autres envie pour plus tard… Enfin, autant continuer maintenant !

« Allons voir ! Et ne t’en fais pas pour ça, ça ne me dérange pas… Cependant, fait attention à ne pas tomber dans l’eau, je pense que le sol dois être un peu glissant près de l’eau… On se met en route ? »

Iris avait alors orienté sa lampe de poche dans la direction où elles allaient aller maintenant. La blonde sourit doucement et continua alors simplement à avancer, faisant attention à ne pas glisser comme elle l’avait dit à sa cousine éloignée. La fille de Raiponce se demandait bien ce qu’elles allaient pouvoir trouver en partant dans cette nouvelle aventure !

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Je m’éclate comme je ne m’étais pas éclatée depuis longtemps ! Depuis la rentrée, je n’étais pas encore allée aussi loin toute seule. Et puis, même à Arendelle, j’ai trop rarement de la compagnie dans mes aventures… Et pourtant, c’est beaucoup plus marrant ! Rien de tel qu’une petite séance d’escalade pour illuminer une journée - surtout après un cours de maths pourri.

Je lui demande - un peu d’un coup, mais elle a l’habitude avec moi - si elle est toujours pieds nus. Bon, pas dans la neige, c’est déjà un bon début ! Je lui souris. Je peux comprendre cette histoire de mouvements, c’est vrai que, même de bonnes chaussures de montagne à crampons, parfois ça peut glisser… Les pieds nus aussi, mais au moins, on peut refermer les orteils, comme les doigts.

- Je comprends. je lui réponds avec sincérité. Cela dit, si tu viens à Arendelle, il faudra qu’on te trouve de bonne chaussures. Parfois, il fait beau, et le froid tombe d’un coup sans prévenir. Et comme dirait mon père, “La neige aime manger les orteils des princesses !” j’ai dit cette dernière phrase en riant, même si elle a un fond de sérieux.

- Cela dit, je crois que j’aimerais bien essayer, une fois.

Pas pour escalader, c’est certain. Mais pour me promener dans la forêt, pourquoi pas !

- C’est agréable ?

Evidemment, comme bien souvent, je m’amuse tant que je me laisse distraire et je pars au pas de course ! J’ai grandi dans un paysage plus souvent enneigé que sec, et je sais courir sur un sol givré sans glisser, alors sur cette roche sèche, je n’hésite même pas, et parcours ses aspérités avec l’aisance d’un cabri - laissant derrière moi, sans le faire exprès, ma cousine éloignée.
Je m’excuse, mais heureusement, elle ne m’en veut pas !

- Merci d’être aussi patiente avec moi…

J’ai proposé qu’on aille voir de l’autre côté, et elle me dit de faire attention à ne pas tomber dans l’eau. Je regarde la langue de roche étroite qui longe la paroi jusqu’à l’autre côté, effectivement luisante d’humidité, et légèrement en pente par endroits. Puis mes yeux glissent vers la surface lisse du lac.

- On peut faire le tour, ou on peut nager, c’est comme tu veux !
A Arendelle, je n’ai pas souvent l’occasion de nager - c’est un peu risqué si le froid tombe. Mais ici, je suis certaine que la température ne tombera pas assez pour qu’être mouillées soit dangereux. Après, ça dépend d’Iris.

▲▼ Into the woods

Oh, Iris savait que ses parents ne serait pas très content de savoir qu’elle partait ainsi à l’aventure, mais tant pis, elle, elle comptait bien s’amuser encore un peu avec sa cousine éloignée. Runa lui avait alors dit qu’elle comprenait et la blonde lui avait sourit avec douceur avant de simplement hoché la tête. Cependant, la princesse d’Arendelle avait ajouté que, si elle venait chez elle, il faudrait qu’elle mette des chaussures, puis elle repris des paroles de son père qui amenèrent un sourire amusé aux lèvres de la femme.

« Je ferais un effort. »

Mais en attendant, elles étaient à Auradon et la princesse de Corona sentait la roche froide sous ses talons. Elle entendit alors l’autre fille dire qu’elle aimerais bien essayer une fois et Iris avait simplement sourit :

« Tu n’es pas habituée, alors je te conseille d’attendre qu’il fasse un peu plus chaud avant, tu risquerait de t’enrhumer. »

Mais elle, elle y était habituée depuis longtemps maintenant. La terre fraiche ou le sable brûlant,, ce n’était pas vraiment un problème pour elle. Enfin, elle avait une autre question à laquelle répondre et un sourire toujours présent sur les lèvres, elle avait repris la parole :

« Moi j’adore ça en tout cas, sentir l’herbe pleine de rosée glissée entre mes doigts de pieds. Le sable dans lequel je m’enfonce doucement… ou même simplement la chaleur de la pierre ou de la terre chauffée par le soleil… Et puis, c’est comme si je me sentait encore plus libre quand je suis ainsi. »

Iris vit alors Runa partir au pas de course et elle avait alors haussé un sourcil, un peu perplexe. Cependant, elle la rattrapa bien rapidement, même si de temps à autre ses pieds dérapaient sur le sol. Bien entendu, la blonde refusa d’écouter ses excuses. Pour elle, ce n’était pas important et quand la princesse d’Arendelle la remercia pour sa patience, elle avait alors simplement hausser les épaules.

« Tu n’as pas à me remercier pour ça voyons, c’est normal entre cousines et amis ! »

Elle l’avait averti de faire attention à ne pas tomber et la jeune femme avait soupirer avant de regarder l’eau. Elle ne savait pas. Enfin, d’un coté, ils étaient à Auradon, il n’y avait donc pas de risque à plonger, hein ? Si elle ne prenait pas son sac à la rigueur, mais c’était nettement plus compliqué que ça.

« J’ai des affaires dans mon sac que je préférerais ne pas voir mouillées… Alors j’aimerais autant qu’on fasse le tour… »

Elle regarda encore la situation en réfléchissant. Peut-être faire une cordée ? Runa comprendrait probablement… Oui… La blonde resserra bien son sac autour d’elle et se mordit la lèvre avant de dénouer sa longue chevelure. Elle commença par enrouler sa longue chevelure autour d’elle pour maintenir ses affaires près d’elle. De son autre main, la femme attacha ses cheveux à la taille de sa cousine éloignée.

« Comme ça, si l’une d’entre nous glisse, l’autre pourra la rattraper avant qu’elle ne finisse à l’eau. »

Elle savait que Newton resterait dans sa cachette, il aurait trop peur de ce qu’il risquait pour se montrer avant qu’elle ne l’appelle. Suite à cela, la jeune femme s’avança doucement sur la voix en se glissant le plus possible près de la parois, mais pas assez pour avoir un petit souvenir des bestioles qui habitaient la grotte.

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Je souris en entendant sa cousine (éloignée) dire qu’elle fera un effort. On le sait toutes les deux, je suis bien la dernière à demander aux gens de respecter les règles ou de faire un effort ! Mais vous savez, Kai le majordome, apparemment son tonton a vraiment failli perdre un orteil comme ça ! Alors à Arendelle, on a de bonnes chaussures et de grosses chaussettes ! Moi, j’aime bien les chaussettes dépareillées, je sais pas trop pourquoi, mais ça m’amuse !

Quand même, j’aimerais bien tester, un jour, de marcher pieds nus. Escalader pieds nus, ça doit être trop cool en plus ! Je lui fais part de cette envie, et parce que je ne suis pas habituée, elle m’encourage à attendre qu’il fasse plus chaud, pour ne pas m’enrhumer. Je lui souris, amusée.
- A Arendelle, on ne s’enrhume jamais ! je proteste en plaisantant sur un ton faussement offusqué, avant de rire.
Quand même, je ne pense pas prendre froid pour si peu - mais c’est elle l’experte et je vais lui faire confiance.

Elle ajoute qu’elle adore ça et me décrit toutes les sensations qu’on ressent à marcher pied nu. Ca a l’air super chouette quand même !
Et d’un coup j’entends un bruit d’eau, et je fonce en courant. Quand je me rends compte que je l’ai laissée en plan, je m’excuse, un peu penaude. Puis je la remercie de sa compréhension, et elle me rappelle que c’est normal. Franchement, Iris est vraiment chouette !

Je lui adresse un grand sourire puis étudie nos options, me demandant si on traverse à la nage. Elle préfère faire le tour, et je hoche la tête avec enthousiasme - pas de problème pour moi, tant qu’on va explorer l’autre côté.
Elle commence à nous encorder avec ses cheveux, pour qu’on puisse se rattrapper si on glisse.
- Bonne idée ! Mais dis, ça ne te fais jamais mal à la tête, quand ça tire ? Parce que sinon, moi j’ai toujours une corde dans mon sac, tu sais ?
Avec en prime la technique pour faire un noeud solide, mais me permettant tout de même de la retirer une fois de l’autre côté.
Bon, si elle est bien comme ça, au moins c’est déjà fait. Je ne veux juste pas qu’elle se fasse mal !

Iris part la première, donc je la laisse passer et prends sa suite. Le passage est un peu étroit, mais de loin pas au point de m’inquiéter. J’avance en me préoccupant moins de la distance entre le mur et le vide que de choisir les meilleurs appuis possibles. S’approcher du bord n’est pas dangereux, tant qu’on a pas le vertige - ce qui est dangereux, c’est un appui instable ou glissant. Et les quelques insectes de la paroi ne m’inquiètent pas trop non plus - je n’ai pas peur d’eux, ce sont eux qui ont peur de moi !

La langue de pierre s’élargit en contrebas de l’ouverture, et je rejoins Iris. Je passe une main sur la paroi, et la trouve luisante, presque visqueuse d’humidité et de mousse. Ca, on ne l’escaladera pas à mains nues ! Je n’ai pas de pioches, mais de toute manière, je ne ferais pas assez confiance à cette paroi pour la percer.
Je regarde en haut. 4 mètres, 4 mètres et demi, je dirais… C’est rien ! Mais c’est trop haut pour se faire la courte échelle… A moins de sauter, mais si on se rate, c’est le plongeon.

Mais là-haut, je vois un épais stalagtite. J’attrappe ma corde et je commence à faire un noeud tout en demandant à mon amie :
- Tu as déjà vu un lasso ?

▲▼ Into the woods

Iris s’amusait avec sa cousine éloignée pour le moment. Quand Runa avait voulu essayer de marché pieds nus, la jeune femme à la longue chevelure blonde s’était juste contenter de lui dire d’essayer, mais d’attendre qu’il fasse plus chaud. La brune répliqua qu’à Arendelle, on ne s’enrhumait jamais et la fille de Raiponse ne pu s’empêcher de sourire en repensant à une histoire qu’elle avait entendu et elle se décida à taquiner l’autre jeune fille.

« Pourtant, j’ai entendu que lorsque cela arrivait à Elsa de s’enrhumer, c’était assez compliqué chez vous ! »

Et elle lui tira la langue, amusée. Bref, elles avaient continué à avancer en discutant, comme si de rien était. En attendant, elles allaient progresser sur un chemin glissant et elle les avait attaché avec ses cheveux. Il n’en fallu pas plus pour que la princesse d’Arendelle ne lui demande si ça ne lui faisait pas mal et précisa qu’elle avait une corde dans son sac. La blonde sourit doucement avant de répondre à sa cousine éloignée.

« Ne t’en fait pas, j’ai l’habitude, alors ça ne me fais pas vraiment mal et puis, c’est comme avec les bâton, plus il y a de cheveux, plus c’est solide et moins cela me fait mal au final. »

Elle sourit alors simplement. Puis, Iris avait simplement commencé à avancer sur le sol glissant, en faisant de son mieux pour ne pas tomber. La blonde savait que ce passage était risquer, mais elle avait confiance en elle et elle était sûr qu’elles allaient arriver de l’autre coté. Finalement, elles arrivèrent au niveau ou le chemin de pierre s’élargir et la princesse de Corona soupira doucement, relâchant un peu sa concentration. Ça c’était bien passer. Mais maintenant, elles se retrouvaient face à un déniveler de quatre mètres. Iris réfléchissait à comment elles allaient pouvoir s’y prendre quand Runa sorti une corde en lui demandant si elle avait déjà vu un lasso.

« Oui, oui… Et il m’arrive parfois d’utiliser mes cheveux un peu comme ça… surtout à la maison quand je voulais sécurisé une escalade ou une descente. »

Iris s’écarta légèrement en laissant sa cousine éloignée faire. Pendant ce temps la blonde éclairait les hauteur pour que Runa puisse éventuellement trouver une prise pour y accrocher sa corde. Elle même en cherchait une… puis, elle repéra une stalagmite qui devrait faire l’avance et elle fit un signe à l’autre fille.

« Là-bas ! Tu pense que tu vas réussir à l’atteindre ? »

Demanda Iris en laissant un petit sourire se poser sur ses lèvres. Oui, elle était sûre que Runa y parviendrait, si elle l’éclairait suffisamment bien. Le regard de la jeune femme glissa sur un insecte qui frôla son pied et elle ne pu s’empêcher de laisser échapper un « yerk » avant de le repousser un peu plus loin. Son pied glissa, mais elle repris très rapidement son équilibre, bien que le faisceau de la lampe de poche était partie dans tout les sens. La jeune femme se hâta de la remettre où elle avait vu la prise. Elle se rendit compte que sa cousine avait une autre cible… bah, si elle voulait après tout, le principal était qu’elles arrivent là-haut après tout ! Pour le moment, elle préférait rester encorder à Runa avec sa chevelure, c’était probablement mieux que rien au cas où l’une d’elle glisserait.

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C’est fou ce qu’on s’amuse toutes les deux ! Et je suis très curieuse de la façon qu’a Iris de marcher pieds nus. Elle me conseille d’attendre qu’il fasse plus chaud, mais une Arendellienne n’a pas peur du froid - pas du froid du Sud en tout cas ! Elle plaisante alors sur les rhumes de ma tante, et je me mets à rire.
- Tu t’imagine même pas ! Franchement, j’adore les bonhommes de neige, mais quand ma tante est malade - ça fait trop de bonhommes de neige !

On continue notre avancée en discutant. Elle nous encorde avec ses cheveux, et heureusement elle précise que ça ne lui fait pas mal. On arrive finalement au pied de la paroi. Quatre mètres, c’est rien de fou pour une escalade - mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas la préparer sérieusement.
Je souris en l’imaginant faire un lasso avec ses cheveux. Au fond, on est franchement pareille Iris et moi. Sauf que moi, je n’ai pas de magie… Ou si j’en ai, elle est bien cachée… Alors j’ai appris à m’adapter, à improviser et surtout à bien m’équiper!

Iris me montre une prise qu’elle a repérée, mais je n’ai pas le temps de jeter un oeil que je l’entends grommeler quelque chose… La lampe part en vrille tandis qu’Iris perd l’équilibre. Mais je n’ai même pas le temps de finir de me retourner pour l’aider qu’elle se redresse déjà.
- Ca va ?

Iris repointe sa lampe vers son stalagmite. Je réfléchis en l’étudiant avec attention. Le stalagtite serait plus facile à atteindre, et présente une légère dépression qui pourrait retenir la corde… Mais le stalagmitie fera une prise plus sûre !
Alors qu’elle s’apprête à dévier la lampe vers mon premier choix, je la retiens.
- Bien vu ! Il est parfait !

Je lui laisse le temps de s’assurer que nous sommes bien encordées, puis je prends mon élan et lance la corde. Mon angle est pas mal, mais arrivée en haut, la corde est comme poussée et perd en vitesse.
- Il y a du vent là-haut ! je lance, stupéfaite.
Il n’y en a pas non plus beaucoup ! Je lance un peu plus fort la deuxième fois, et le noeud coulant retombe autour du stalagmite. Je tire pour le serrer, puis je tire encore un bon coup pour s’assurer qu’il supportera notre poids.

Je lui tends la corde.
- Tu veux passer la première ?

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Iris ne pu s’empêcher de laisser éclater un rire cristallin lorsque sa cousine évoqua plus en détail les rhume d’Elsa et elle avait eut du mal à calme ce fou rire qui lui avait amener les larmes aux yeux. Encore quelques instants, puis, elle sécha ses larmes et adressa un sourire resplendissant à la jeune femme.

En attendant, elles avaient continué à avancer en s’entraidant et, alors qu’elle montrait une prise qu’elle avait repérer à Runa, elle manqua de tomber mais parvint de justesse à se stabiliser à nouveau. La blonde avait alors simplement hoché la tête avant de laisser un sourire se posa sur ses lèvres et elle repris la parole d’une voix rassurante :

« Ça va, ne t’en fait pas, j’ai glissé, c’est tout, c’est pas très grave. »

Elle avait cependant remontré cette prise qu’elle avait vu, où sa cousine pourrait accroché sa propre corde. Cette dernière lui avait alors assuré qu’il était parfait et la jeune femme n’en avait sourit qu’encore un peu plus. Elle laissa autant d’ampleur que possible à Rena d’agir. Bien entendu, elle avait vérifié qu’elles soient bien encordée avant cela. Quelques secondes plus tard, la princesse d’Arendelle déclara qu’il y avait du vent là-haut et la jeune femme leva les yeux. Du vent ? Cela pouvait éventuellement dire qu’il y avait une autre sortie là-haut. Quelques seconde plus tard, la brune l’invita à passer la première et elle avait alors lever encore une fois les yeux vers les hauteurs. Elle avait alors hoché la tête, laissant un sourire se poser sur ses lèvres :

« Oui, pourquoi pas, comme ça tu auras deux sécurité pour monter »

Et elle laissa alors échapper un rire un peu amusé. Iris enroula la corde autour de sa taille, puis, elle en profita pour monter, ses pieds trouvèrent des appui sur la paroi. Elle aussi était humide, mais avec la corde, cela devrait aller. Elle inspira profondément et se hissa avant de changer de pris et de continuer à monter encore plus haut. Finalement, elle atteignit la surface place et enleva la corde avant de se placer de telle sorte à pouvoir utiliser une stalagmite comme blocage pour pouvoir aider sa cousine à monter plus facilement et la rejoindre. Bien sûr, elle sorti à nouveau la roche qu’elle avait rangé un peu plus tôt. Iris sentait ses cheveux qui voletait doucement dans son cou, mais elle ne se laissait pas distraire et elle aidait sa cousine à monter jusqu’à elle, rendant cette escalade moins risquée. La blonde avait sourit doucement, puis, elle avait doucement hoché la tête.

« Allez Runa ! Je suis sûre qu’on va trouver quelque chose de très intéressant par là ! Dépêche toit ! Allons voir ! »

Et là voilà qui était vraiment excitée par ce qu’elle allaient pouvoir trouver en continuant un peu loin par là. Elle laissait encore et toujours un grand sourire se poser sur ses lèvres. Elle avait juste hâte de voir ce qui se cachait encore un peu plus loin. Elle sourit doucement, puis, elle continua à avancer, tranquillement en éclairant le chemin devant elles. Les pieds de la jeune femme piétinaient doucement sous cette excitation, sans qu’elle ne puisse le contrôler. C’était plus fort qu’elle, elle se laissait envahir par son enthousiasme et sa curiosité la poussait à vouloir encore avancer. Et le fait que Runa soit probablement aussi curieuse qu’elle, cela n’aidait pas vraiment non plus.

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