Clic, clac, une idée ou une farce et attrape ? (Libre)

Clic, clac, une idée ou une farce et attrappe ?Jackie et Libre

Le soleil brillait, haut dans le ciel d’Auradon. Une belle journée, comme toujours. A se demander si il pouvait vraiment y avoir du mauvais temps ici… Si ce n’était pas de la magie ça. En tout cas, c’était ce que pensait une jeune femme. On entendait un bruit de pas régulier faisant crisser le gravier du chemin. Il s’agissait d’une paire de hautes bottes garnies de boucles. Ses bottes entraînaient une jeune femme dans leur sillage. Cette dernière abritait sa pâleur sous une ombrelle en dentelles. Comme si la cime des arbres ne suffisait pas. Cela faisait plusieurs jours maintenant que Jackie était à Auradon et… C’était trop lumineux pour elle. Elle préférait de loin les ruelles sombres de l’île en fait… Enfin, c’était peut-être une question d’habitude.

En attendant, Halloween approchait et elle avait du boulot devant elle ! Plus que quelques semaines et la fête serait là. Elle était à Auradon maintenant, plus de limitation, la fête devrait donc être inoubliable ! Bon… Bien sûr, il faudrait qu’elle en parle avec Mal et Ben, mais ce n’était qu’une formalité, ils allaient s’en sortir. Elle avait besoin de réfléchir à tout ça et d’avoir des idées, il y avait tellement de choses à Auradon qu’il n’y avait pas ailleurs après tout. Un soupire lui échappa et elle cala comme elle le pouvait son ombrelle sur son épaule, de façon à avoir les mains libres. Là, elle avait simplement pris son appareil photo. Elle allait bien trouver une vision qui pourrait l’inspirer dans les alentours. Elle pris quelques photos qu’elle jugeait intéressant. Un rayon de lumière entre les feuilles des arbres tel un rayon divin. Une toile d’araignée, vrai chef d’oeuvre de la nature. Elle eut même droit à plusieurs clichés.

Jackie pris aussi en photo des plantes et des fleurs. Elle cherchait l’inspiration, mais ce n’était pas une grande réussite. La fille d’Halloween soupira puis se redressa simplement avant de plongée une de ses mains dans son sac pour en ressortir une poignée de friandise. Celles d’Auradon étaient bien meilleures que celles de l’île… mais beaucoup moins drôle que certaine de sa confection. Enfin, elle ne se laisserait pas abattre pour autant. Elle mâchonna simplement les friandises qu’elle avait engloutit, sentant le sucre lui coller aux dents. C’était vraiment agréable comme sensation. Sans s’en apercevoir, la jeune femme s’était mise à fredonner l’hymne d’Halloween à voix basse. Elle tenait toujours son appareil dans son autre main.

« De toute façon, j’suis sûre qu’un simple Bouh suffira à terroriser les demoiselles d’Auradon… Mais c’est pas une occasion de me relâcher, il faut que je trouve ! »

Cela allait devenir une obsession digne de celle de son père pour Noël, Il fallait qu’elle fasse attention. Un petit rire lui échappa bien malgré elle. Allez ! Il ne fallait pas qu’elle se prenne trop la tête avec ça, après tout, ses fêtes avaient toujours été un succès. Un craquement retentit et elle avait tourné les yeux dans cette direction

:copyright:️ DABEILLE

J’adore quand il fait beau comme ça ! Je crois qu’on va avoir du soleil tard aujourd’hui, tard comme on ne le voit jamais à Arendelle. Ce qui veut dire que je vais pouvoir profiter de la forêt absolument tout l’après-midi ! Et j’en ai bien besoin, car j’ai cru que la matinée n’allait jamais finir ! Le cours d’Histoire de la Magie, c’était passionnant, et j’ai déjà hâte de me plonger dans les recherches de ce devoir. Mais alors, ce cours de grammaire… Est-ce que c’est vraiment important, de savoir identifier la nature d’une proposition ? Tant qu’on fait des phrases correctes, je crois que le reste de la grammaire n’est qu’une perte de temps… Je suis venue ici pour apprendre la magie, pas pour conjuguer des verbes au gérondif futur. Quoi, ça n’existe pas, le gérondif futur ? Mais justement, on s’en fiche, non ?

J’ai accueilli la cloche signalant la fin du cours avec un grand soulagement. Même ces passionnantes recherches en Histoire de la Magie attendront. Après cette matinée enfermée en classe, moi, j’ai besoin de prendre l’air, d’aller m’amuser un peu ! J’ai filé prendre mes affaires dans ma chambre et enfiler quelque chose de confortable. J’aurais bien proposé à Iris de m’accompagner - c’était trop cool, l’autre jour ! - mais elle n’était pas là, alors je suis passée attrapper deux sandwichs dans les cuisines - un pour mon déjeuner, et un à emporter pour plus tard, c’est important d’avoir des provisions dans la forêt !

Je rentre dans la forêt tranquillement - quelques jours seulement, et je connais le sous-bois comme ma poche. C’est plus loin que commence l’exploration, la vraie. Mais d’abord, je veux passer voir si la petite famille d’écureuils que j’avais présentée à Iris va bien. Je leur ai même ramené quelques petites pommes ! Car oui, peu de gens le savent, mais les écureuils sont omnivores : en plus des noix, ils mangent des fleurs, des fruits et légumes, certains champignons, et même des oeufs et des insectes pour certaines espèces !
Je monte dans l’arbre sans hésitation, je connais ses prises par coeur et il est très facile à escalader - rien à voir avec certaines des falaises auxquelles je me suis confrontée.

En redescendant, j’entends un craquement à mon passage. Tout va bien, j’ai calculé mon itinéraire et mes appuis sont solides, ce n’est que l’écorce qui travaille bruyamment à mon passage. Je finis ma descente comme si de rien n’était, saute le petit mètre vingt qui me sépare du sol, et époussette mon pantalon. En relevant les yeux, je vois une fille qui me regarde, sans doute surprise par le craquement de l’écorce.

- Salut ! je lance de là où je suis, avec un grand geste de la main, tout en me rapprochant d’elle. Moi, c’est Runa. Il est super chouette, ton appareil photo, dis donc !
D’ailleurs, elle a l’air de galérer à faire ses photos avec son ombrelle calée sur l’épaule. Je tends donc la main vers son manche.
- Je peux t’aider ?, je lui demande avec un sourire serviable.

Clic, clac, une idée ou une farce et attrappe ?Jackie et Libre

Jackie continua encore un moment à avancer dans la forêt, s’arrêtant de temps à autre pour prendre une photo, mais non, cela ne l’inspirait pas encore assez à son goût, alors elle continuait simplement à errer. Finalement, la jeune femme arriva au pied d’un arbre auquel grimpait une jeune fille. Une élève d’Auradon Prep, cela ne faisait pas le moindre doute. Machinalement, la fille Skellington l’avait pris en photo. On ne savait jamais, cela pourrait être utile, ne serait que pour le bloc de Malcom… Si ça l’intéressait bien sûr. Une seconde plus tard, l’autre fille sembla la voir et elle vint presque aussitôt à elle. Un sourcil de la fille de l’ïle se haussa alors que l’autre était déjà en train de se présenter. Ne perdant pas plus de temps avant de la complimenter sur son appareil. Oh, oui, elle en était fière de son appareil. La brune avait alors simplement laisser un sourire se poser sur ses lèvres avant qu’elle ne hoche simplement la tête.

« Jackie. Et je sais, il est génial. »

Jackie avait alors simplement hoché la tête, cependant, avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit de plus, Runa avait repris la parole, lui proposant de l’aider et la jeune femme avait froncé les sourcils. La princesse des Citrouilles serra encore un peu plus son appareil au creux de ses mains en gardant son ombrelle telle qu’elle était. Elle regarda un moment Runa, comme pour savoir ce qu’elle avait exactement derrière la tête. Elle décida qu’il n’y avait rien, juste une trop grande générosité et envie de rendre service… C’était bien les filles d’Auradon, tiens. Jackie inspira profondément avant de soupirer et de reprendre la parole, plus ou moins calmement tout en la regardant :

« C’est gentil… Mais je n’aime pas me séparer de mon appareil et… ma peau est trop pâle et trop fragile pour que je ne me mette pas sous la protection de mon ombrelle, même ici. Mais… c’est gentil d’avoir proposer. »

Jackie pris quelques instants pour détailler la demoiselle qui grimpait aux arbres. Elle avait l’air d’être préparer pour partir à l’aventure comme ça. Finalement, la jeune femme s’était repris et laissa son appareil photo retomber contre sa poitrine et fit légèrement tourner son ombrelle dans son dos. Puis, elle avait haussé les épaules avant de simplement reprendre la parole d’une voix qui demeurait calme :

« Et toi, dis moi, à part jouer au chimpanzé, qu’est-ce que tu fais à traîner dans cette forêt. Je croyais que vous, les filles d’Auradon vous étiez trop occupée à parler de vos robes et faire vos trucs de princesses. »

C’était peut-être du dénigrement, mais il fallait dire que, même maintenant, les enfants de l’île n’en savait que peu pour ceux d’Auradon. Enfin, elle avait dit ça d’une ton neutre, ni moqueur, ni même sardonique, alors avec un peu de chance, elle ne le prendrait pas mal. En attendant, Jackie ne savait pas trop ce qu’elle allait pouvoir dire à cette fille, alors elle allait simplement attendre une réponse, elle ne pouvait pas mieux.

:copyright:️ DABEILLE

Ah les balades en forêt ! Tout de suite, on se sent mieux, loin des salles de classes étouffantes et des règles de grammaire ennuyeuses au possible ! J’inspire à fond, profitant de l’air frais. Ah, on se sent mieux ici !

Je vais passer dire bonjour à mes amis les écureuils, et ensuite, à moi l’aventure ! Je redescends de l’arbre et vois une fille qui s’est approchée. Tiens, je ne l’avais pas entendue arriver ! Je lui souris et je me présente. Il est trop cool son appareil photo !
Elle me sourit et se présente à son tour. Elle a l’air très fi-ère de son appareil photo, et elle a bien raison !

Mais elle a l’air de galérer entre son appareil et son ombrelle. Je pourrais peut-être lui filer un coup de main ? Elle fronce les sourcils en serrant son appareil, l’air un peu méfiant je crois, puis elle me dit qu’elle ne préfère pas s’en séparer. En même temps, elle est en train de faire des photos, je n’allais pas lui tenir l’appareil maintenant ! Puis elle me dit qu’elle a besoin de son ombrelle pour sa peau pâle. Elle trouve ça gentil, quand même. Ouf, au moins je ne l’ai pas vexée !

Au final, elle laisse retomber son appareil photo, qui pend à son cordon, et pivote son ombrelle. Elle hausse les épaules et reprend. Je souris à la mention de “chimpanzé”. Je pense que beaucoup de filles se vexeraient, mais moi non, au contraire. Je ris quand elle parle des “filles d’Auradon qui font des trucs de princesse”.
- Je ne viens pas d’Auradon, mais d’Arendelle, ça doit être pour ça. Ma passion, dans la vie, c’est les balades en forêt, surtout l’escalade. Même si je t’avoue que j’aime bien les fêtes de temps en temps. Surtout s’il y a une fontaine de chocolat. je lui réponds avec franchise.
- Tu veux voir des coins sympas à photographier ?

Je réfléchis à son appareil, à son ombrelle.
- Si tu veux, je te tiens ton ombrelle pour qu’elle te protège, et je fais un bout de chemin avec toi, comme ça, tu peux faire tes photos les mains libres ? Je propose en souriant toujours.
La forêt, je peux l’explorer tous les jours, mais se faire de nouveaux amis, c’est une occasion à ne pas rater. Je crois que c’est ma maman, un peu traumatisée par ses années de solitude, qui m’a transmis cette envie de rencontrer des gens.

Je la laisse répondre, et d’un coup, une idée me vient. Je fouille dans mon sac sans prévenir. Est-ce qu’il m’en resterait un peu ?
Bingo !
- Dis, tu connais la crème solaire ? je lui demande en sortant un petit pot en verre de mon sac.
Et ce n’est pas n’importe laquelle ! Elle vient directement de chez Oaken ! Nouvelle recette améliorée, à base de lichens et d’une jolie fleur qui pousse comme une mauvaise herbe dans la forêt enchantée.

Clic, clac, une idée ou une farce et attrappe ?Jackie et Libre

Jackie regardait l’autre fille avec les sourcils légèrement froncés. Elle avait refusé qu’elle prenne son appareil, faisant quand même de son mieux pour ne pas se montrée trop glaciale vis à vis d’elle. Sans aucune peur, la fille d’Halloween, se moqua un peu de la jeune fille en la traitant de chimpanzé et se moquant un peu des princesses d’Auradon. La demoiselle ne semblait pour autant pas s’emporter à ce sujet-là. Ainsi, elle avait dit que c’était pas une princesse d’Auradon, mais d’Arendelle. Jackie haussa un sourcil, avant que cette fois, ce fut ses épaules qui se soulevèrent légèrement.

« Arendelle fait pas parti des Etat-Unis d’Auradon ? Pourtant, c’est ce qu’il m’avait paru. Après j’ai pu mal comprendre. J’suis une gamine de l’île après tout. »

Enfin, elle laissa quelques instant passé en la regardant. Elle parlait de sa passion dans la vie, les balades en forêt et l’escalade et le regard de la jeune femme se porta vers un chemin de la forêt. Mouais… Elle parla aussi des fête et un sourire se posa sur les lèvres de la fille du roi des citrouilles alors qu’elle dit simplement :

« Okay, j’essaierai de m’en souvenir lorsque j’organiserais la fête d’Halloween dans ce cas-là. On verra ce qui est possible. »

Elle lui avait ensuite proposé de lui montrer des coins sympa à photographier et elle avait alors simplement hocher la tête en souriant.

« Avec le plus grand plaisir. »

Mais déjà, l’autre jeune femme lui proposait quelque chose. Runa lui proposa donc de prendre son ombrelle en veillant à ce qu’elle soit tout de même protégée. Jackie plissa le nez sans trop savoir comment elle devait réagir. Elle n’était pas sur l’île… il n’y avait pas de vol ici, n’est-ce pas ? Elle soupira et accepta alors, lui tendant simplement son ombrelle, espérant qu’elle protégerait bien sa peau fragile. Et voilà qu’à nouveau, en quelques secondes, elle lui proposa de la crème solaire et Jackie grimaça légèrement avant de hausser les épaules, comme si de rien était, puis, elle lui avait répondu sans même la regarder.

« J’ai pas besoin de crème solaire… Et puis, je pense même pas que ça m’empêchera vraiment de me choper un bon coup de soleil. Enfin, merci de ta proposition, c’est sympa. »

Elle la regarda un moment et lui sourit simplement avant de reprendre la parole, pour essayer de rappeler à la petite prince que généralement, leurs géniteurs avaient une bonne raison d’être sur l’île.

« Tu sais, tu ne devrais pas t’inquiéter pour moi, après tout, je suis en quelque sorte un monstre alors mes conditions ne sont pas forcément les même que pour un humain normal. Et puis, j’adore cette ombrelle alors ne l’abîme pas, d’accord ? »

Lui avait-elle dit avec un sourire un peu étrange ; C’est vrai, elle était un monstre, une créature d’Halloween. La fille du grand roi des Citrouilles, le souverain d’Hallloween et elle en était vraiment très fière. En attendant, elle capta une toile d’araignée du coin de l’oeil. Les rayons solaires qui arrivaient jusqu’à elle faisaient briller des gouttes d’eau qui y étaient encore accrochées pour le moment. Elle s’était alors empressée de prendre en photo ce spectacle qu’elle trouvait magnifique. La princesse d’Halloween avait alors tourné les yeux vers Runa une fois sa photo faite et lui avait alors adressé un petit sourire. Oui, elle savait trouver de la beauté en toute choses, dans le beau comme dans le macabre. C’était sa façon d’être et elle tenait probablement ça de ses deux parents, des parents qu’elle aimait plus que tout.

:copyright:️ DABEILLE

Elle me demande si Arendelle fait partie des pays d’Auradon, et je souris. Je trouve ça chouette comme concept, les Etats-Unis, mais je suis fière de ma famille aussi.
- En fait, non. Enfin, on est un pays allié et tout hein. Mais à Arendelle, le roi et la reine, c’est mes parents. Et… disons qu’ils ne sont pas fans de protocole, même si ma mère essaie vraiment de jouer le jeu. Résultat, je ne sais pas broder, mais j’ai appris à conduire un traineau et à escalader des trucs.

Elle a précisé qu’elle vient de l’île, et mon sourire s’agrandit.
- C’est trop cool ! Alors… tu as des pouvoirs ?
Runa, on ne demande pas aux gens s’ils ont des pouvoirs, voyons ! se reprit-elle mentalement, en ayant presque l’impression d’entendre la voix de sa tante Elsa dans sa tête - clairement, le membre le plus responsable de sa famille.
- Enfin, pardon, t’es pas obligée de me le dire.

- C’est toi qui organise la fête ? C’est super ça !
Je lui propose pas mon aide, mais pas par méchanceté, juste parce que je suis trop maladroite et je risque de tout casser ! Mais ce serait vraiment trop cool qu’il y aie une fontaine de chocolat.

Je lui propose de lui montrer des coins sympas, et elle est partante.
Je veux l’aider aussi, parce qu’elle a l’air vachement chargée, mais elle se méfie. Je lui propose de tenir son ombrelle, et elle me la tend. Je m’applique à la tenir pour bien garder toute sa peau à l’ombre !
Je lui propose de la crème solaire aussi, mais elle n’en veut pas. Je crois qu’elle est sûrement un peu magique, avec la fleur de la forêt enchantée dedans, mais j’insiste pas, je vais pas la forcer.

Je commence à marcher avec elle en direction d’un coin hyper chouette. Elle reprend la parole. Elle me dit de ne pas m’inquiéter pour elle parce qu’elle est un monstre. Un monstre ? Comment ça, un monstre ? Elle s’arrête pour prendre en photo une toile d’araignée avec des gouttes d’eau qui brillent comme des cristaux - c’est trop joli !
- Je ne crois pas que tu sois un monstre ! je proteste. - Les gens s’imagine que quelqu’un est un monstre s’il ne ressemble pas aux autres… comme la Bête, le Père du roi Ben, pendant très longtemps ou s’il a des pouvoirs qu’ils ne comprennent pas… Comme ma tante, Elsa, le jour de son couronnement. Mais parfois, les gens qui sont différents de nous peuvent être les plus gentils et les plus sensibles. Personnellement, je trouve Marshmallow encore plus adorable qu’Olaf, malgré ses allures de gros dur au première abord. Et parfois, des gens qui passent pour très bien sont les véritables monstres, parce que leur coeur est cruel… comme le Prince Hans, qui a manipulé ma mère et était prêt à les sacrifier elle et ma tante pour monter sur le trône d’Arendelle.

Je lui rends son sourire.
- Promis, je ferais bien attention à ton ombrelle. Viens, il y a une cascade là-bas avec des reflets magnifiques !
Je l’entraine à ma suite - pas trop vite - tout en veillant à bien la protéger du soleil, et très vite, on arrive à la cascade. Elle n’est pas très large, ne fait sans doute pas plus de deux mètres de haut et on pourrait à peine tremper ses pieds dans l’eau qui s’accumule en bas de la chute. Mais une éclairice dans la canopée de feuilles fait scintiller la poussière et miroiter de mille reflets l’eau qui s’écoule sur des reliefs rocheux irréguliers en une myriade de filets d’eau.
- Et voilà ! Tu peux te mettre où tu veux pour faire ta photo, je te suis avec l’ombrelle !

Clic, clac, une idée ou une farce et attrappe ?Jackie et Libre

Jackie plissa doucement le nez avant de simplement hausser les épaules. Puis, elle avait ensuite repris la parole :

« Pfiou… Toutes ces histoires de royaumes, d’état et de royauté, j’ai l’impression que c’est plus n’importe quoi qu’autre chose, c’est vraiment pas clair. »

Enfin, elle avait légèrement plisser le nez. Elle avait plutôt répondu à la princesse.

« Bah, tu sais, là d’où il viens, mon père est connu comme le roi des Citrouilles, c’est pas pour autant que ma famille se soucie de protocole, de froufrou ou même de couronne… on préfère simplement perdre la tête. »

Et elle fit un sourire assez étrange pour que la fille d’Arendelle se pose des question à ce sujet. D’ailleurs, Runa lui avait demandé si elle avait des pouvoir et elle avait fait une légèrement grimace, ils n’étaient pas tant à savoir ses capacités. Cependant, avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, elle lui avait dit qu’elle n’était pas obligée de le dire. Puis, elle bifurqua sur la fête d’Halloween.

« Si tu entends pouvoir comme sorcier, rituel et tout ça, non. Je n’ai pas de pouvoir, pas même comme… Elsa, c’est ça ? C’est ta tante, je me trompe ? J’ai juste quelques… capacités. »

Puis, elle sembla littéralement changer de personnalité et laissa un grand sourire se poser sur ses lèvres avant de reprendre la parole :

« Wep ! Halloween c’est mon job ! C’est ma famille qui gère ça depuis bien longtemps maintenant. On est les spécialistes et les plus terrifiant. »

Bref, elles avaient maintenant commencé à avancer tranquillement, vers un coin que l’autre fille connaissait. Jackie espérait vraiment que cela en vaudrait le coup. Jackie avait alors évoqué le fait qu’elle était un monstre, disant cela comme si elle parlait simplement de la pluie et du beau temps, comme si de rien était. Runa lui avait cependant dit qu’elle n’était pas un monstre, ajoutant que les gens pensaient ainsi quand quelqu’un était différent. Elle ne comprenait pas, bah, ce n’était pas bien grave.

« Tu sais, chez moi « monstre » n’a aucun lien avec bonté ou non. C’est particulier. Pour ça, mes parents m’ont élevé comme dans l’endroit où ils ont vécu. Ils n’ont jamais vraiment été mauvais, ils aiment juste faire peur et mon père à eut une Obsession pour Noël… mais il s’en est mordu les os suffisamment et s’est racheter… et pourtant, on a quand même finit sur l’île. » Elle se tourna vers Runa et plongea son regard dans celui de la princesse. « Je suis fille d’un Squelette et d’une poupée de chiffon. Tu dis encore que je ne suis pas un monstre maintenant ? »

Elle avait un éclat amusé au fond de son regard. Elle était clairement fière de ce qu’elle était. Clic, une nouvelle photo sur les arbres au dessus d’elle où perçait à peine le jour. Quoi qu’il en soit, Runa avait promis de faire attention à son ombrelle et la brune avait alors simplement hoché la tête. Pour le moment, cela lui irait. Finalement, elles étaient arrivé à un endroit où il y avait une cascade et la princesse lui avait dit qu’elle pouvait prendre ses photos comme elle le voulait. Elle inclina alors légèrement la tête.

« J’espère que tu tiendras bon. »

Jackie regarda un moment autour d’elle comme pour chercher l’endroit par où elle pourrait prendre ses photos. La brune avait alors hoché la tête, puis, elle s’était dirigée vers la cascade. Comme elle le pensait, il y avait suffisamment de place derrière pour qu’elle puisse prendre appui derrière l’eau ainsi. Elle trouva le point de vue qu’elle recherchait, prenant une position assez étrange avant de parvenir à prendre son cliché comme elle le voulait.

« Parfait ! »

Avait-elle soufflé avant de se redresser. Elle s’était ensuite étirée, puis, elle s’était encore déplacée pour prendre à nouveau quelques cliché des lieux. Ca pourrait être sympa. Puis, elle fit une pause et tourna les yeux en direction de l’autre jeune fille avant de reprendre la parole :

« Si tu veux que je te fasse une copie d’une des photos, te gêne pas. Moi ça me gêne pas, j’les fait pour ma collec’ personnelle et pour montrer à mes parents l’endroit où je vis maintenant. »

Elle savait que son père était vraiment curieux quand à tout ça. Elle pouvait le comprendre, elle avait aussi été pas mal curieuse de la vie sur le continent… D’ailleurs, si elle le pouvait, elle aimerat bien aller fourrer son nez à droite, à gauche, dans les pays qui faisaient les Etat-Unis d’Auradon… ainsi que ceux avec qui ils étaient alliés apparemment. Clic, la voilà qui prenait une photo de Runa, puisqu’elle trouvait qu’avec la lumière et tout ça, ça donnait particulièrement bien. Elle ne le lui dit pas, mais elle se dit qu’elle pourrait la lui transmettre gratuitement pour la remercier des spots qu’elle allait lui montrer aujourd’hui.

:copyright:️ DABEILLE

J’essaie d’expliquer à Jackie qu’Arendelle est un royaume, elle me répond que ces histoires d’états, c’est un peu compliqué. Je ne peux pas m’empêcher de rire. Pas par moquerie, mais plutôt parce que je suis bien d’accord !

- Je te rassure, moi non plus, je n’y comprends pas toujours grand chose…

Elle m’explique ensuite que son père est le “roi des citrouilles” mais que sa famille n’est pas très protocolaire non plus… Et après, je me demande si j’ai mal compris sa prochaine phrase, mais elle me fait un sourire un peu bizarre et mes yeux s’écarquillent. Euh… Elle veut dire, au sens figuré, genre, faire les fous ? Ou… couper des têtes comme la reine de coeur ? Ou bien… Est-ce qu’elle est capable, par une sorte de magie, d’enlever sa tête et de la remettre ? Je n’ose pas trop demander.

Comme elle m’a dit qu’elle vient de l’île, je ne peux pas retenir la question qui me brûle les lèvres. Mais en voyant son air embêté, je me rétracte et lui assure qu’elle n’est pas obligée de me répondre. La conversation dévie sur la fête, et finalement, elle me répond quand même. Elle m’explique qu’elle n’a pas vraiment de pouvoirs, en comparant avec tante Elsa, mais quand même quelques capacités. Je n’ose pas demander plus de précisions, alors je me contente de répondre.

- Oui, tante Elsa, c’est ça.

Quand je dis son nom, mais yeux pétillent d’un mélange de fierté, d’admiration, d’affection et, il faut bien l’avouer, d’une très légère pointe d’envie.

Quand je lui dis que c’est cool qu’elle organise la fête, Jackie fait soudain un grand sourire, en me disant que c’est son job et qu’elle est une experte. Hâte de voir cette fête !

Elle me dit qu’elle est un monstre, et je proteste avec véhémence, dans une tirade bien plus argumentée que je n’en ais l’habitude. Elle m’explique alors que quand elle dit “monstre”, pour elle ça ne réfère pas à la bonté. Elle m’explique comment sa famille est est arrivée sur l’île… C’est moi, ou ils enferment les gens un peu vite, à Auradon ? Est-ce que, quand elle a perdu le contrôle, ma tante aurait fini sur l’île si elle n’avait pas été la reine d’Arendelle. Mon cerveau turbine soudain, et je crois que je vais devoir aller lire des choses pour essayer de comprendre. Peut-être qu’Auradon n’est pas aussi chouette que je le croyais ?

Elle m’explique alors qu’elle est “un monstre” car elle est la fille d’un Squelette et d’une poupée de chiffon, et je comprends soudain qu’effectivement, ça n’a pas le même sens. Ce serait presque une catégorie biologique, en fait - et elle en a l’air très, très fière ! Je lui souris.

- Je crois que je comprends ! Mais ça ne nous empêche pas d’être amis, tu sais ? Deux de mes meilleurs amis sont un colosse de neige et un renne !

On arrive à la cascade, et elle me dit qu’elle espère que je tiendrais bon.

- T’en fais pas, la montagne, c’est mon domaine à moi. J’ai un bon sens de l’équilibre !

Je peux parfois être maladroite, mais là, je suis très concentrée. Et une chose est sur, c’est que je ne perdrais jamais l’équilibre juste parce que le sol est un peu irrégulier. Je la suis en veillant à la garder bien protégée de l’ombre, ajustant l’angle quand elle s’étire.

Elle me propose une copie d’une des photos, je luis souris. Avant que j’ai le temps de répondre, elle prend une photo de moi, et je souris. Je pourrais l’envoyer à mes parents, ça leur fera plaisir - ils sont toujours frustrés de n’avoir que des photos de moi en intérieur alors que je passe tellement de temps dehors. Enfin, si elle veut bien !

- Merci beaucoup ! Je veux bien celle-là, du coup ! Pour envoyer à ma famille.

Clic, clac, une idée ou une farce et attrappe ?Jackie et Libre

Jackie haussa un sourcil quand l’autre fille avait rit. Elle se moquait d’elle ? Elle ne savait pas et décida de ne pas s’en soucier plus que ça. Surtout que, maintenant, la princesse d’Arendelle lui disait ne pas comprendre plus que ça toute cette histoire d’états. La brune n’insista pas plus longtemps que ça, se plaisant à perturbé la petite princesse. Quand la princesse des citrouilles évoqua ses propres capacités et posa une vague question sur l’identité de sa tante, elle hocha simplement la tête. Au moins, elle aimait sa tante, c’était probablement une bonne chose pour elle. Quand la conversation se porta sur la fête d’Halloween, Jackie s’était alors laissée aller par son enthousiasme.

Il y eut ensuite un petit débat sur les monstres et ce pourquoi elle était un monstre et qu’elle en était fière. Cependant, au lieu de la craindre, Runa avait simplement dit qu’elles pouvaient toujours êtres amies et précisa que ses meilleurs amis étaient un colosse de neige et un renne. Elle l’avait alors regarder en haussant un sourcil, puis, elle avait simplement sourit.

« Si tu n’as pas peur des monstres et des cauchemars, pourquoi pas. »

Et la petite randonnée photo se poursuivit. La femme lui avait assuré que la montagne, c’était son domaine. Si elle le disait. En attendant, elle lui proposait une copie de l’une de ses photo, tout en prenant son portrait. La princesse d’Arendelle décida par la même occasion d’avoir la photo qu’elle venait de prendre. La fille de l’île haussa alors simplement les épaules, elle n’y voyait pas plus d’inconvénient que ça.

« Okay, je t’apporterais ça quand ce sera près, dès que je ferais mon prochain développement de photo. »

Oui, ça ne lui posait pas de problème à elle. D’ailleurs, la voilà qui prenait encore quelques clichés de la cascades. Elle avait alors rapidement regarder ce qu’elle avait pris et laissa un sourire se former sur ses lèvres, oui, cela lui convenait très bien. Jackie le relâcha encore un peu et laissa son regard chercher d’autres angles qui pourraient être intéressant à photographier. Elle avait encore fait quelques clichés, puis, elle s’était maintenant tourné vers Runa avant de simplement incliné la tête, calmement :

« Tu connais d’autres endroits qui pourraient être aussi intéressant qu’ici ? J’ai encore un peu de mémoire libre qu je compte bien rentabiliser. Rien ne nous empêche de continuer à discuter pendant ce temps, bien entendu. »

La princesse des citrouille lui avait alors adressé un sourire un peu espiègle avant de simplement hausser les épaules. Avec les mouvements qu’elle faisait depuis un moment, le maquillage de ses bras commençait à s’estomper, laissant ses cicatrices à peines visibles, mais elle ne s’en rendait même pas compte. Après tout, ce n’était que depuis qu’elle n’était plus sûr l’île qu’elle prenait soin de maquiller sa… particularité ainsi alors à la fin de la journée ou quand elle se bougeait un peu trop, elle ne faisait plus attention au maquillage. Pourtant, elle s’était débrouillée pour en avoir qui puisse tenir le coup. C’était compliqué, mais elle aimait la chimie et faire du maquillage et bien… c’était un peu de la chimie ! Un sourire se posa sur ses lèvres à cette pensée, mais elle ne s’étendit pas plus que ça sur le sujet.

La brune regarda la forêt autour d’elle en attendant que la demoiselle lui dise si elle connaissait ou non un tel endroit. Elle l’espérait en tout cas… Mais d’un autre coté, tout explorer en une seule journée, ce n’était pas très drôle. Il fallait bien en garder pour un peu plus tard, n’est-ce pas ? Savoir conserver un peu de plaisir pour plus tard.

:copyright:️ DABEILLE

J’ai décidé que l’aime bien, cette fille ! Bon, c’est vrai, il en faut beaucoup pour que je n’aime pas quelqu’un… Mais elle est sympathique et plutôt rigolote ! Je ne la comprends pas toujours je crois, mais ça viendra ! Et en plus, elle va voir pour une fontaine de chocolat à la fête d’Halloween. Et ça c’est trop cool !

On parle de monstres, et justement je crois que je n’avais pas trop compris ce qu’elle voulait dire. Elle m’explique que ça n’a rien à voir avec la bonté, et elle a l’air très très fière d’être un monstre. Alors je lui souris et j’affirme que ça ne nous empêche pas d’être amies, en parlant des miens. Elle me regarde en haussant un sourcil - mais comment elle fait ça ?! Et puis elle me sourit à son tour. Elle dit que si je n’ai pas peur des monstres et des cauchemars, pourquoi pas !
Mon sourire s’élargit. Je n’ai peur de rien, moi !

On continue notre séance photo, et je tiens son ombrelle en m’appliquant pour bien la protéger du soleil ! Elle me propose alors une photo, et je lui demande celle qu’elle vient de prendre de moi. Ca fera tellement plaisir à ma famille d’avoir une photo de moi en extérieur !
Elle accepte et me promet de me l’apporter.
- Super ! je lui réponds avec enthousiasme.

Puis je la regarde prendre le reste de ses photos. Elle a l’air super concentrée et c’est vraiment intéressant à observer.
Finalement, elle me demande si je connais d’autres coins, en disant qu’on peut continuer à papoter. Elle m’adresse un sourire espiègle que j’aime bien, et je lui rends un sourire tout aussi mutin.
- Si tu n’as pas peur d’escalader, je connais un endroit parfait ! Mais…
Je regarde le ciel, en “louchant” avec un oeil fermé et un oeil ouvert, déplaçant mes mains comme si j’ajustais quelque chose.
- Idéalement, si on revient le matin, alors la paroi sera dans l’ombre. Plus pratique pour te protéger du soleil !
Je lui fais un clin d’oeil.
- Il y a plein d’endroits sympas, hein ! Mais franchement, si tu veux faire de super photos, le top ce serait qu’on aille là-bas à l’aube.

Je me tourne vers elle à nouveau, et je remarque alors ses cicatrices pour la première fois.
- C’est pour ça que tu évite le soleil ?
La question m’a échappé avant même que j’ai le temps de réfléchir, de me demander si c’était poli ou pas.
- Pardon, ça ne me regarde pas… je me reprends précipitamment. - J’espère juste qu’elles ne te font pas mal !
Et c’est la vérité. Franchement, qu’on soit grande ou petite, un garçon ou une fille, qu’on soit couvert de fourrure ou de cicatrices… Moi je m’en fiche ! Mais si ça lui faisait mal, ça m’embêterait vraiment pour elle.

Clic, clac, une idée ou une farce et attrappe ?Jackie et Libre

Jackie s’amusait de voir l’autre fille sauter de joie pour toute et pour rien… Oui, elle était amusante et du coup, la princesse des citrouilles l’aimait bien. Quand la petite princesse lui demanda d’être amies, elle avait un instant pesé le pour et le contre avant d’accepter. Puis, tranquillement, la brune avait continué de prendre des photos. Elle était plutôt de bonne humeur, alors, elle avait proposé une photo à Runa et cette dernière avait demandé cette qu’elle venait de faire. Pourquoi pas, oui. Elle avait alors simplement accepté, ce qui avait encore une fois valu à la jeune femme de se réjouir. Après encore quelques photos, la jeune femme lui demanda alors si il y avait d’autres coin qu’elle connaissait comme ça. Elle parla d’escalader et Jackie pencha la tête sur le coté, foncièrement, cela ne la dérangeait pas, mais…

« Ok, mais tu peux remarquer que je suis pas vraiment en tenus pour escalader, alors pas d’escalade trop compliqué. »

Cependant, quand elle parla de revenir le matin en disant que la paroi serait dans l’ombre, elle eut une petite moue.

« J’ai toujours eut tendance à préférer le crépuscule à l’aube… Enfin, pourquoi pas… »

Elle se mordit alors légèrement la lèvre et se passa ensuite une main dans la nuque. Elle avait ensuite demandé si c’était pour cela qu’elle aurait voulu évité le soleil. Hum ? Oh… Ses cicatrices ? Son maquillage avait dû s’atténuer… Enfin, elle laissa plutôt un sourire se poser sur ses lèvres avant de hocher la tête calmement :

« Pas vraiment… Hum… est-ce que tu saurais garder un secret Runa ? »

Lui demanda-t-elle en posant simplement le regard sur elle. Puis, finalement, elle avait simplement hoché la tête, estimant que finalement, oui, elle allait bien garder son secret et elle hocha alors simplement la tête.

« Je vais te montrer. »

Et elle arracha purement et simplement sa main… mais pas de sang, de chaire ou quoi, tout restait très net… Sauf peut-être ce qui semblait être… des feuilles ? Elle avait ensuite simplement posé sa main au sol et cette dernière avait commencer à se déplacer, façon la chose avant de commencer à escalader Runa…. Puis de « sauter » dans l’autre main de la brunette qui se contenta alors de quelques mots :

« Je te l’ai dit, je suis un monstre. »

Elle s’assit sur un arbre couché et posa sa main sur ses genoux avant d’aller chercher son kit de couture. Avec la force de l’habitude, la jeune femme avait tirer un fil transparent et en avait tirer une longue distance avant de le couper avec ses dents. Elle tira un peu et Runa pu remarquer qu’il y avait déjà eut une aiguille où était passé ce fil. Elle avait alors entrepris de recoudre sa main, sans même montrer le moindre signe de douleur. Quand elle eut fait un nœud, elle coupa le fil avec ses dents et entrepris simplement de bouger la main. Tout allait bien. Elle avait alors montrer sa main à Runa avant de dire :

« Tu vois, aucun problème. Je suis en un seul morceau… Enfin, façon de parler, bien entendu... »

Jackie sourit, repassa le fil dans l’aiguille et rangea tout son quitte de couture pour la prochaine fois où elle aurait à l’utiliser. Pendant toute cette petite scène, l’appareil photo reposait tranquillement sur sa poitrine, maintenue en place par la bandoulière. Quoi qu’il en soit, la jeune femme avait simplement hausser les épaules, un sourire poser sur les lèvres avant qu’elle ne reprenne la parole, un peu amusé :

« Si ça peut te rassurer, non, ça ne me fait pas mal. Je suis simplement née comme ça et ça peut s’avérer très pratique. »

Elle sourit simplement, mais elle ne changeait pas d’avis, c’était mieux si tout le monde n’était pas au courant de cette petite particularité. La princesse des citrouilles s’était ensuite simplement étirer, gardant un sourire posé sur ses lèvres.

:copyright:️ DABEILLE

Cette fille, je la trouve trop cool ! Ca me fait super plaisir qu’on soit amies. Et je suis certaine que ça fera très plaisir à ma famille de recevoir la photo qu’elle vient de faire !

Elle me demande si je connais d’autres endroits sympas à photographier. Je réfléchis et une idée me vient aussitôt. Oui, je connais l’endroit parfait. Il faut juste un peu grimper ! Elle précise qu’elle n’est pas vraiment en tenue. Je la regarde des pieds à la tête.
- Ce n’est pas tropdur, mais tu vas sans doute vouloir porter au moins d’autres chaussures ! je réponds en riant doucement.

Mais je n’oublie pas la promesse que je lui ai faite, et je réfléchis à la position du soleil, avant de conclure que l’idéal serait d’y aller le matin. Elle préfère le crépuscule, et cela ne me surprend pas.
- C’est juste que, l’après-midi, le soleil va droit vers la paroi, alors que le matin il est de l’autre côté. Mais on peut trouver une solution, si tu veux.
Moi, je suis la championne des solutions créatives !

Je remarque soudain ses cicatrices, et je laisse échapper une question sans doute un peu hors contexte. Elle me demande alors si je sais garder un secret.
Je hoche la tête un peu solennellement.
- Bien sûr ! je réponds sobrement.

Et elle propose de me montrer. Je la regarde avec attention, un peu perplexe, et je la vois tirer sur sa main… Jusqu’à ce qu’elle se détache. Je ne peux m’empêcher de faire un bond de surprise. On pourrait s’attendre à ce qu’elle se vide de son sang, mais non, rien. Sauf quelques… feuilles ?! Je me calme un peu une fois rassurée qu’elle a l’air d’aller bien, et je la vois poser sa main par terre. Celle-ci commence à se déplacer - comme par magie. Quand elle me grimpe dessus, je ne peux m’empêcher de rire un peu. Et finalement elle “saute” dans son autre main. Et elle me répète qu’elle est un monstre.

Et sous mes yeux toujours stupéfaits, elle sort un kit de couture et commence à recoudre sa main. A la voir ça répond à ma question, elle n’a pas l’air d’avoir mal - mais c’est dingue non ? Elle fait son noeud et bouge la main comme si de rien n’était.
Je ne peux pas m’empêcher de sourire à sa blague même si je suis encore très surprise.

Elle range son kit de couture et me confirme que ça ne fait pas mal.
- C’est trop cool ! je lâche dans un souffle.
Avant d’ajouter :
- Promis, je tiendrais parole. Motus et bouche cousue !

Je me rends compte avec un temps de retard à quel point cette phrase est drôle dans le contexte, et je ne peux m’empêcher de rire.

- Si tu veux tenter le coup ce soir, on peut trouver un système pour grimper en te protégeant du soleil. Ou attendre la nuit, mais tu peux faire des photos la nuit ? Ou sinon, on revient un matin. Et je peux te prêter des chaussures si besoin.

Clic, clac, une idée ou une farce et attrappe ?Jackie et Libre

Jackie voyait l’autre fille s’enthousiasmer de tout et cela l’amusait. Cela faisait bien longtemps que plus personne n’avait ce genre d’émerveillement à son sujet sur l’île. Cela avait quelque chose de rafraîchissant et d’assez agréable. La petite princesse lui proposa de l’escalade et la fille Skellington répondit simplement qu’elle n’était pas en tenue pour ça. Elle dit alors que ce n’était pas trop dur et parla de ses chaussures. Machinalement, la jeune femme regarda ses pieds avant de légèrement grimacer. Quand elle finit par reprendre la parole :

« Je crains de n’avoir que des chaussures de ce genre, alors il faudra probablement que je fasse quelques achats avant... »

Autrement dit, ce ne serait pas pour tout de suite. Runa lui avait dit que l’après mis, le soleil tapait sur la paroi et la brune plissa le nez. C’était assez irritant, surtout qu’elle n’était pas vraiment du matin si elle avait choix de rester au fond de son lit. L’autre fille lui dit alors qu’elles allaient trouver une autre solution et la princesse d’Halloween sourit doucement avant de hocher la tête avant de reprendre la parole, se détournant déjà pour une autre photo.

« Oui, on trouvera une autre solution. »

L’autre fille s’était interrogée sur ses cicatrices et Jackie lui avait alors demandé si elle pouvait garder un secret. Bien entendu, la petit princesse lui répondit que oui, comment aurait-il pu en être autrement ? La fille du Roi d’Halloween avait alors décrocher une de ses mains, lui accordant un petit extrait des capacités qu’elle pouvait avoir hériter de ses parents et qui s’étaient éveillées chez elle sans la barrière, Elle s’y était rapidement adaptée d’ailleurs. Une fois son petit spectacle terminé, Jackie avait simplement recousu sa main, amusée par les réaction de la princesse d’Arendelle. Apparemment, elle trouva ses capacités trop cool et la brune avait simplement sourit, amusée par la façon dont elle lui avait réitéré sa promesse. Puis, elle inclina légèrement la tête.

La fille du Nord en était ensuite rapidement venue à parler à nouveau de cette petite grimpette et d’un moyen qui pourrait être trouver. Jackie avait alors réfléchit quelques instants, mordillant un de ses ongles sans même qu’elle ne s’en rende vraiment compte.

« Oui, je peux faire des photos après la nuit, j’ai investit dans ce qu’il fallait pour le faire dès que j’ai rejoins Auradon. Mais je veux bien faire l’effort si tu as des chaussures à me prêter, sinon, il faudra voir un peu plus tard. »

Jackie se passa alors simplement une main dans la nuque sans trop savoir ce qu’il voulait faire de plus maintenant. Encore une fois, la princesse d’Halloween remis son appareil photo autour de son cou… enfin, elle préférait surtout qu’il ne soit pas plus abîmé que ça maintenant. Pour elle, c’était ce qu’il y avait de principal. Après tout, c’était sa passion et elle ferait tout pour la menée à son terme. Elle était bien partie pour ça d’ailleurs. La princesse d’Halloween récupéra son ombrelle, puisqu’elle comptait bien faire une petite pause histoire d’avoir encore un peu de mémoire si elles faisaient cette petite escapade. Un sourire espiègle restait posé sur les lèvres de la brunette. Des idées de farces qu’elle tentait un minimum de taire. Autant que possible en tout cas. La jeune femme soupira, elle se doutait qu’en dehors d’Halloween, c’était quelque chose qui ne devait pas plaire à tout les Auradonnais. Certes, certains étaient plutôt en accord avec ses farces et on lui demandais de continuer. Elle, elle n’était pas contre, mais ce n’était pas vraiment l’avis de Marraine la Bonne fée, hélas. Et en attendant, ses farces continuaient encore et toujours de se porter sur Sandrine, sa camarade de chambre. Elle savait que parfois elle allait trop loin pour cette dernière, pourtant, elle se contentait de petite farce sans grand danger.

:copyright:️ DABEILLE

Contenu sponsorisé