Un avant goût d'Halloween [PV: Sandrine]

Un avant goût d'HalloweenJackie et Sandrine

Les lunette de chimie perchées sur le bout de son nez et enroulée dans une blouse, la jeune fille aux couettes était en train de vidé un tube à essai dans un flacon. Elle savait que les gens autour d’elle s’éloignaient, même son binôme s’était couché sous la table. Forcément, elle était une fille de méchant, alors elle allait pouvoir tout faire péter, hein ? Mais non, Jackie prenait ce cours très au sérieux. Elle adorait ce cours ! La chimie, c’était la vie, on pouvait faire tellement de chose avec ! Mais là, le liquide devait juste devenir bleu. Et c’est ce qu’il avait fait.

« Oui ! »
« - En effet, bravo mademoiselle Skellington. »

Tiens ? Le prof l’avait surveillé aussi ? Et il avait l’air agréablement surpris. Héhé, ne jamais sous estimé un enfant de méchant, n’est-ce pas ? La cloche retentit, annonçant par la même occasion la fin des cours. Déjà ? Jackie s’étira tranquillement et se passa une main dans le cou, à la base de la nuque. Le prof avait toussé légèrement pour ramener leur attention sur lui.

« - Bien, pour le prochain cours, je veux que vous étudiez les usages de ce procédé, il y aura une interrogation. »

Pas de souci, elle se renseignerait à ce sujet. Jackie sourit et fourra rapidement toute ses affaires dans son cas avant de le mettre sur son épaule, sans même prendre le temps d’enlever sa blouse. Elle était passé à son casier pour ranger ses affaires à l’exception de ses affaires de chimie, puis, elle était retourné à son dortoir, Dortoir des filles, chambre 7. Tiens, sa camarade de chambre n’était pas encore revenue. Elle posa son sac sur son lit et réfléchit quelques instants. Est-ce qu’elle lui faisait une farce ou pas ? Hum, elle allait même lui faire un petit arsenal, mais il allait falloir qu’elle fasse vite. Elle ouvrit son placard et fouilla dans ses affaires pour récupérer quelques petites choses, puis elle s’activa. Hop, un cousin péteur sous le matelas. Une araignée sauteuse soigneusement glissée dans la table de nuit et posé sur le bureau un stylo choc, infligeant une micro décharge. Un crayon à mine molle, ainsi qu’un stylo à encre sympathique. Bien sur, elle conserva le révélateur. Après avoir fait disparaître le reste du matériel d’écriture, elle vérifia si Sandrine n’était pas dans le couloir, se retenant de glousser. Tout ça, c’était encore gentillet.

Bref, pour parachevé le tout, Jackie alla simplement se coucher sur le ventre sur son lit, vidant un paquet de bonbons à ses cotés en prenant son bouquin de chimie. Un peu amusée, elle parcouru le chapitre en cours en grignotant. Tout ça était passionnant, encore plus que la chimie qu’on leur permettait de faire à la Dragonne. Cependant, elle s’était vite lassée, se disant qu’elle devrait rassurer ses parents sur comment elle allait. Elle avait donc à nouveau plongée dans son sac pour prendre son appareil. Quelques réglages et elle l’avait tendu au dessus de sa tête tirant la langue et faisant le V de la victoire avec sa main de libre.

La porte s’ouvrit alors qu’elle prenait sa photo et elle conserva un calme olympien, reprenant son appareil pour le brancher par USB à son téléphone. Là, elle bidouilla un petit mot pour faire comprendre à ses parents que tout allait bien et qu’ils n’avaient pas à s’en faire. Et dans le même temps, elle lança simplement à Sandrine :

« Salut ? Passer une bonne journée ? »

Elle n’avait même pas pris la peine d’enlever ses bottes et ces dernières se balançaient doucement dans l’air au dessus d’elle.

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Un avant goût d'Halloween

Jackie | Sandrine

Jeudi 10 septembre 2020

La journée avait été longue pour Sandrine. Elle détestait le cours de science mais on ne pouvait pas dire que le cours de chimie soit sa tasse de thé. Déjà qu'elle avait quelques préjugés sur le prof, se souvenant que lui-même n'avait pas hésité à en avoir sur les enfants de Vilains, comme Evie. Ce fut un peu fatiguée qu'elle rentra dans sa chambre où se trouvait déjà sa camarade Jackie. Elle devrait se méfier car c'était la fille du fameux Jack Skellington mais elle était plutôt sympa, quoiqu'un peu trop farceuse. De toute façon, la Belge le lui ferait payer à sa manière. Gentiment bien entendu !

« Salut ? Passer une bonne journée ? » lui demanda celle-ci.
- Bof ! Fatiguant ! Encore heureux que je suis dispensée du cours de Bonté de la Bonne fée.

En s'asseyant sur son lit, un bruit de pet se fit aussitôt entendre. Sandrine ne put retenir un petit rire. Ca, ça allait encore. Mais s'il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était que l'on prenne ses affaires sans sa permission. Et malheureusement, Jackie l'ignorait encore. Le coussin péteur retiré, Sandrine se remit sur son lit, jambes croisées. En voulant prendre son stylo, elle reçut une décharge électrique. Non, elle n'avait pas fait ça. Jackie n'avait pas osé faire l'impensable ? Le cœur qui commençait à aller plus vite, les yeux grands ouverts (signe que Sandrine commençait à s'énerver), la jeune fille vérifia son matériel d'écriture. Elle ouvrit le tiroir de sa table de nuit pour prendre le prendre mais poussa un cri en voyant l'araignée sauteuse. La Belge avait une sainte horreur des araignées depuis qu'elle était petite. A la limite, les toutes petites, ça allait, les faucheuses ça allait mais les moches comme Aragog, ça n'allait pas. Elle avait plutôt tendance à prendre une chaussure et à taper dessus comme une malade pour être bien sûre qu'elles étaient mortes.

- Jackie, retire tout de suite cette araignée ! Y a rien de marrant du tout !

Dans le ton de sa voix, on pouvait percevoir de la peur et un peu de colère. Elle avait prévenu dés le départ sa camarade qu'elle n'aimait pas les araignées, les vraies. Les fausses, ça passait. Par contre, c'est vrai qu'elle ne lui avait pas dit qu'elle détestait qu'on prenne ses affaires sans son avis.

Un avant goût d'HalloweenJackie et Sandrine

Masquant ainsi ce qu’elle pouvait avoir fait, elle avait simplement demandé à sa camarade de chambre si elle avait passé une bonne journée. Sandrine lui avait alors répondu que la journée avait été fatigante et elle s’estimait contente d’être dispenser de cours de Bonté de la Bonne fée et la jeune femme avait alors simplement haussé les épaules.

« Les cours de Bonté, c’est pas bien compliqué… Après tout, c’est pas parce que je tiens de mes parents un certains goût pour faire peur qu’on est vraiment méchant. Sinon papa n’aurait jamais libérer le Perce-oreille. »

Oui, il n’y avait pas vraiment de Noël sur l’île, alors elle continuait simplement de l’appeler comme son père, c’était plus fort qu’elle. En attendant, sa camarade de chambre s’effondra sur son lit faisant retentir un bruit de pet qui fit sourire la jeune femme un peu enfantine, c’était juste plus fort qu’elle. Puis, Sandrine se débarrassa du coussin, qu’elle récupéra pour le remettre dans ses affaires, ça lui serait probablement utile à un autre moment. Puis, Sandrine pris un stylo et les yeux de Jackie se rivèrent sur elle. Quand la décharge s’était faite, la camarade de chambre de la fille de Jack avait relâcher le style, ce qui fit encore rire la jeune femme à la chevelure noire. Oui, elle était farceuse, mais la plupart du temps, elle faisait en sorte que ses farces ne soient pas aussi mauvaise que ça. Et voilà que Sandrine commençait maintenant à s’agiter et ouvrit sa table de nuit avant de crier lorsque l’araignée sauteuse bondit pour se retrouver sur le sol un peu plus loin.

Cette fois, Jackie se tenait le ventre, morte de rire. C’était tellement facile ce genre de choses. Oui. Elle aimait surprendre et faire peur comme ça. Sa camarade de chambre lui ordonna alors de retirer cette araignée en ajoutant qu’il n’y avait rien de marrant du tout. Jackie mis quelques instants avant de se remettre de son rire. Puis, elle se leva et alla jusqu’à l’araignée sauteuse avant de la ramasser, puis, elle pris la parole, mi amusée, mi moqueuse :

« Du calme, c’est juste du plastique avec un mécanisme. Sur l’île ça aurait été différent, mais ici, c’est pas si simple de trouver des araignées correctes et puis, je voudrais pas non plus que tu ais une crise cardiaque. »

Encore une fois, elle gloussa et rangea soigneusement l’araignée dans une boite pour qu’il puisse la conserver et, éventuellement la réutiliser d’une façon ou d’une autre… Peut-être pour Halloween ou quelque chose comme ça. Jackie riait simplement. Ah ! Ça faisait du bien se détendre après une journée de cours. Mais Sandrine ne semblait pas comprendre : Si, c’était follement amusant que de faire peur. Mais il y avait encore deux petites farces qui allaient probablement un peu faire enragée Sandrine, mais elle ne s’en souciait pas plus que ça. Jackie avait alors bondit sur son lit, prenant garde à ne pas abîmé son appareil photo. Puis, la jeune femme s’était alors assise en tailleurs, reprenant vaguement son livre de chimie, sa blouse encore sur ses épaules pour le moment.

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Un avant goût d'Halloween

Jackie | Sandrine

Jeudi 10 septembre 2020

« Les cours de Bonté, c’est pas bien compliqué… Après tout, c’est pas parce que je tiens de mes parents un certains goût pour faire peur qu’on est vraiment méchant. Sinon papa n’aurait jamais libérer le Perce-oreille. » lança Jackie.

Le Perce-oreille ... Cela faisait toujours rire Sandrine quand elle l'entendait parler du Père noël. Par contre, voir une araignée, alors qu'elle en avait une peur bleue, dans le tiroir de sa commode ne la fit plus du tout rire. Sa compagne de chambre vint la retirer. Sous un ton un peu moqueur, Jackie tenta de la rassurer, rajoutant qu'elle ne voulait pas non plus que la Belge ait une crise cardiaque. Sandrine non plus ne voulait pas avoir de crise cardiaque. Cela ne lui permettrait jamais de rentrer chez elle si elle était morte. Mais ce qui allait suivre n'allait pas la ravir.

Alors qu'elle se remit légèrement de sa peur, elle put enfin prendre ce dont elle avait besoin pour écrire : un stylo. Elle écrivait rarement avec un crayon. C'était plus pour dessiner et là, ce n'était pas pour dessiner mais écrire des idées. En s'installant à nouveau sur son lit, le cahier ouvert, elle commença à écrire. Et malheureusement, rien n'écrivit. Elle ouvrit l'objet et remarqua qu'il y avait des cartouches d'encre remplies. Mais le liquide était clair. De l'encre invisible. Elle prit finalement le crayon mais encore une fois, rien ne se passa comme elle le voulait.

- Bon, Jackie ! On va mettre les points sur les "I" : quand tu veux prendre ou emprunter quelque chose qui m'appartient, demande-moi la permission !

Elle se faisait un effort surhumain pour ne pas éclater de colère.

- J'ai horreur qu'on touche à mes affaires sans que l'on me demande. Et crois-moi, ça ne sera pas marrant quand je piquerai une crise de colère ! Ok ?

Elle soupira, essayant de se contenir mais aussi pour se calmer intérieurement. C'était, hélas, un trait de caractère qu'elle avait hérité de son père et s'en débarrasser n'était pas chose aisée.

Un avant goût d'HalloweenJackie et Sandrine

Jackie avait récupéré l’araignée en plastique, haussant simplement les épaules. La seconde phase de sa farce avait donc lieu maintenant et voilà que Sandrine s’emparait des divers objets qu’elle avait posé sur son bureau et la fille d’Halloween. Et voilà, sa camarade de chambre s’énervait. La brune leva les yeux au ciel avait de simplement hausser les épaules. Sandrine l’engueulait alors en lui disant de demander quand elle empruntait ses affaires. Mais justement ! Si on demandait, il n’y avait plus de surprise. Jackie s’était alors simplement levée pour aller récupérer les affaires de l’autre fille là où elle les avait rangées. La jeune femme les avait ensuite simplement reposé sur le bureau.

« C’est bon, j’ai veillé à ce qu’il ne lui arrive rien à ton précieux matériel. T’es vraiment pas drôle Sandrine. »

Puis, Jackie soupira avant de récupérer son matériel truquer, l’envoyant dans le fond d’un tiroir avant de se laisser à nouveau choir sur son lit, allongée sur le dos. Elle en profité pour récupérer son bouquin de chimie et continuer de le feuilleté, simplement. Elle avait une moue boudeuse. Mais elle était sûre que si il y avait eut d’autres personne, cela les aurait sans aucun doute fait rire, elle n’en doutait pas le moins du monde. Mais la réaction de Sandrine lui avait un peu gâcher sa joie pour le coup. La voilà qui recommençait à grignoter les friandises qu’elle avait récupéré jusqu’à maintenant.

Jackie tourna la page de son livre de Chimie. Hum… Ce n’était vraiment pas facile de ce mettre dans le mood d’Auradon sans pour autant renoncer à ses farces. Elles avaient beaucoup trop d’importance pour elle… Un soupire avait échapper à la jeune femme et ça bien malgré elle. La fille du roi des citrouille avait finalement récupérer son carnet et avait inscrit quelques mots dessus avec un stylo en forme de plume. Elle aimait beaucoup de stylo et généralement, elle l’avait toujours sur elle ou pas loin en tout cas. C’était probablement des idées pour Halloween, après tout, elle n’avait plus qu’un peu plus d’un mois. Elle décida alors de changer de sujet :

« Sandrine, on fête aussi Halloween chez toi, je suppose. Comment ça se passe les fêtes ? »

Jackie l’écoutait sans même vraiment la regarder. Elle de mit à mordiller doucement sa lèvre inférieur, puis, le haut de la plume. Elle avait déjà quelques idée, oui, mais elle n’en avait pas assez, ce devait vraiment être inoubliable. Oui, la fête d’Halloween 2020 devait marquer Auradon pour longtemps…

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Jackie | Sandrine

Jeudi 10 septembre 2020

S'il y avait bien une chose que Sandrine détestait par dessus tout, c'était qu'on touche à ses affaires sans le lui demander. Qui sait dans quel état elle les retrouverait ? Elle avait toujours eu ce petit côté "matérialiste". Petite, elle prenait toujours bien soin de ses affaires, comme d'une chose fragile et pour y avoir accès, il fallait montrer patte blanche. Le nombre de fois qu'elle s'était disputée avec son cousin Liam quand il venait jouer chez elle.

« C’est bon, j’ai veillé à ce qu’il ne lui arrive rien à ton précieux matériel. T’es vraiment pas drôle Sandrine. »

Si, elle pouvait être drôle mais pas qu'il s'agissait de ses affaires. Une fois qu'elle récupéra ce que Jackie lui avait pris pour faire sa blague, elle se calma un peu. Elle se mit enfin à écrire comme elle le voulait depuis le début. Quant à sa camarade de chambre, celle-ci boudait un peu, le nez plongé dans un livre de chimie tout en grignotant des friandises. Un silence calme et presque studieux s'installa dans la chambre.

« Sandrine, on fête aussi Halloween chez toi, je suppose. Comment ça se passe les fêtes ? » répliqua Jackie en brisant le silence.
- Oui, à travers le monde.

C'est vrai que la fête d'Halloween n'était pas célébré de la même manière qu'à HalloweenTown mais c'était une fête très appréciée et attendue chaque année. Au même titre que Carnaval en Belgique. Une autre excuse pour se déguiser pour la Belge.

- Ben, disons que ça dépend où. En principe, les plus jeunes vont de porte à porte réclamer des bonbons en disant "un sort ou une friandise" mais c'est plus aux USA. C'est l'une de leurs fêtes traditionnelles. Chez moi, en Europe, c'est pas à ce point-là, même si les commerces en profitent pour se faire plein d'argent avec.

Quand ce n'était pas avec la Saint-Nicolas, Noël, Saint-Valentin ou encore Pâques.

- L'an dernier, il y a eu une animation dans un parc de ma ville. Une sorte de parc hanté où les gamins pouvaient avoir à certains endroits des bonbons.

Il faut dire qu'elle avait accompagné le fils d'une voisine à cette animation et ils s'étaient tous les deux bien amusés. Pas sûr que cette année, elle puisse recommencer.

Un avant goût d'HalloweenJackie et Sandrine

Jackie était un peu boudeuse, elle avait pourtant trouver ses blagues assez amusantes et elle était frustrée que cela tombe à l’eau comme ça. La fille du roi des Citrouilles décidé de changer de sujet et demanda alors comment se passait Halloween chez Sandrine, partant du principe qu’on le fêtait également. Elle écoutait donc tranquillement ce que la fille d’un autre monde allait lui raconter. Ce n’était pas célébrer comme à Halloween Town ? Oui, de ce qu’elle savait, même sur l’Île ça avait dû être un peu édulcoré. Elle l’écouta, puis, elle hocha la tête avant de reprendre la parole, se redressant maintenant pour regarder sa Camarade de chambre :

« Je pense que tu t’en doute, mais je vais essayer d’organisé un truc pour Halloween, ou de faire parti des organisateurs. J’risque d’avoir des trucs pour ça dans mon coin de la chambre… Mais j’te demande juste de t’assurer que Willie Boogie ne s’en approche pas. Je veux pas qu’il foute tout en l’air. C’est aussi mon anniversaire tu sais... »

Ouais, même si à part la fête, il n’y avait eut ni cadeau, ni gâteau sur l’île. Enfin, elle ne s’en plaignait pas. Elle s’amusait à faire ses fêtes. Elle s’amusait d’entendre les autres parler de ses fêtes dès que le mois d’Octobre arrivait. Et la voilà qui se relevait maintenant avant de se rendre vers son bureau, traînant son sac derrière elle. Elle s’assit et sortit son calepin, ainsi qu’un de ses stylos. Elle avait alors commencer à prendre des notes :

« Promis, je m’abstiendrais d’araignée, je me débrouillerais peut-être trouver des insectes en plastique, ça devrait le faire. Oui, je commence à avoir pas mal d’idée quand à tout cela, ça devrait le faire. »

Il n’en fallait pas plus pour qu’elle ne reprenne son sourire et sa bonne humeur. Avant même d’être une fille de l’île, elle était une fille d’Halloween. Jackie balançait doucement ses jambes sous la table alors qu’elle prenait des notes sur ce dont elle allait avoir besoin pour faire la meilleure fête possible et, quoi qu’il en dise, éclipser encore le fils d’Oogie Boogie. Halloween était à elle, c’était son héritage ! Et elle prenait les choses à coeur. Chaque année, elle se donnait à fond pour que cette fête soit la meilleure.

« Je sais, j’ai encore du temps pour ça, mais je ferais tout ce qu’il y a à faire pour que ça reste dans les mémoires. »

Jackie ne pouvait pas s’empêcher de faire des petites dessins dans la marge entre deux idées qu’elle notait. Oui, cela prendrait rapidement forme et elle espérait que cela prendrait tout autant forme quand il s’agirait de rendre toutes ces préparations réelle. Elle mordilla le bout de son stylo quelques instants. Oui, mais il n’y avait pas à espérer, non, ce serait le cas et elle pouvait en être sûre. La brune souriait doucement et leva ensuite les yeux en direction du plafond, laissant simplement un sourire se poser sur ses lèvres.

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