Sun too is alone, but still shine. — Cameron

Camron Emrys DunBroch

Son of Merida DunBroch & Harold Haddock
Nom complet → Cameron, rivière. Mon prénom. Celui que mon père a choisi, parce qu'il sonnait bien. Emrys, immortel. c'est ma mère qui l'a choisi. Elle voulait qu'il me porte chance. DunBroch, je l'ai hérité de notre royaume. Pas très original comme nom. J'aurai préféré prendre celui de mon père, Haddock.
Surnom(s) → Cam', c'est comme ça que ma soeur m'appelle. J'ai pas vraiment d'autre surnom, alors je suppose que vous pouvez aussi m'appeler ainsi.
Âge → 17 ans.
Mon histoire d'origine → Rebelle & Dragons
J'y suis → Le fils de deux grands héros. Ma mère s'appelle Mérida et mon père Harold.
Métier/fonction → Étudiant
Titre → Prince
Statut matrimonial → Célibataire mais coeur prit.

Dans mon sac → En général, on peut être sur de trouver un ou deux exemplaires des livres sur les dragons que j'ai ramené de Beurk. J'ai aussi quelques médicaments dedans, que je dois prendre à cause de ma santé fragile, et une lettre de mes parents. Peut-être que si vous fouillez vraiment, vous trouverez également une photo de ma soeur, Nessa, et une de ma meilleure amie Morgan.
Capacité(s) →J'ai une sorte de don. Je peux communiquer facilement avec les animaux. Selon ma mère, c'est normal. Autre fois, elle avait réussi à comprendre un ours. Selon mon père, c'est plutôt de lui que je tiens ça. Il avait,  il y a bien longtemps, réussi à apprivoiser des Dragons ! Je sais pas trop pourquoi ni comment, mais c'est comme ça. Pour moi, c'est facile de les comprendre. Je suis aussi un excellent archer, comme ma mère.

Célébrité → Dylan O'Brien
Crédit des images de la fiche → Sugarava

☞ A savoir  ❖ Je vous l'ai déjà dit, mais je suis le fils de la grande Merida DunBroch, et du fantastique Harold Haddock. C'est pas toujours facile d'avoir des parents aussi célèbre. ❖ J'ai une soeur jumelle. Nessa. Elle est parfaite, Nessa. A côté, je suis loin d'être le fils idéal. J'ai toujours été dans son ombre, mais c'est pas grave, parce que ma soeur, elle est extraordinaire. ❖ Je n'ai jamais vraiment aimé tout ce qui est trop protocolaire. J'évite toutes les situations trop cérémonieuses. Je tiens ça de mes parents, selon eux. C'est sans doute pour ça que ma mère ne m'a pas forcé à assister au couronnement. Dommage, à ce qui parait, il s'est passé beaucoup de choses ce jour là. ❖ Au fond de moi, j'ai cet espoir fou d'un jour pouvoir rencontrer un Dragon moi aussi. Quand mon père parle de son adolescence, il avait l'air tellement heureux d'avoir Krokmou pour ami, que moi aussi, je voudrai en rencontrer un. Malheureusement, ils sont tous partis.


☞ Psychologie J’aurai aimé pouvoir dire que je suis aussi courageux que ma mère et aussi intelligent que mon père, mais ça serait mentir. Je suis juste moi, Cameron. Je n’ai pas de grandes ambitions ni même de capacités hors normes. En réalité, je suis loin d’être le prince qu’on trouve dans les contes de fée. Pour autant, je ne suis pas lâche ni stupide, c’est seulement que je suis bien loin du niveau de mes parents.

Je ne suis pas un mauvais garçon, peut-être même que je suis un peu trop bienveillant. Les histoires de mon père m’ont apprit à ouvrir les yeux sur le monde, et à toujours laisser une chance aux autres. Celles de ma mère m’ont apprit à me méfier de ce que je peux souhaiter et des émotions négatives. C’est sans doute pour ça que je suis aussi gentil.

Je suppose que l’avantage d’avoir une santé vraiment fragile, c’est que j’ai eu le temps de lire tellement de livres que je connais pleins de choses maintenant. Je l’avoue, peut-être j’aurai préféré pouvoir être en pleine santé et ne pas être aussi cultivé. Contrairement à ma soeur et malgré mon côté têtu et borné, je suis plutôt du genre à réfléchir avant d’agir, et à toujours faire passer les autres avant.

Selon mon père, un vrai chef protège les siens, c’est peut-être de lui que j’ai hérité ça. Peut-être suis-je un peu trop pur et naïf pour ce monde. Je n’ai pas beaucoup d’amis, mais pour eux je suis d’une fidélité et d’une loyauté sans faille.  

Rêveur, et remplit d’espoir, on m’a souvent dit de faire attention à ne pas courir derrière des chimères. Pourtant, j’en suis sûr, ils existent vraiment les Dragons comme dans les histoires de mon père. Peut-être, parfois, mon enthousiasme m’égare et j’en oublie d’avoir du tact, me perdant dans ma franchisse et mon innocence.

Je suis ce genre de gars qui aime en secret et qui passe à côté de l’amour de sa vie parce qu’il n’a pas osé lui dire, peut-être parce qu’il est un peu trop timide, peut-être parce qu’il souffre d’un manque de confiance trop grand. Pourtant, j’ai beaucoup d’affection à donner. C’est dommage, n’est-ce pas ?


Bah c'est le double compte d'Endy.  

Mon histoire

« Petite citation ici si le coeur t'en dit. »

« Nessa, attends moi ! Tu vas trop vite ! » Souffla le jeune garçon, entre deux bouffées d’air. Riant, la petite fille continuait de courir quelques mètres devant lui. « Aller Cam’ ! On y est presque !  » Les joues rougis par l’effort, le petit garçon s’arrêta un instant. Quelques précieuses secondes qui lui permirent de reprendre son souffle mais qui permirent également à la fillette de disparaitre un peu plus loin. « Nessa ? » Lentement, il avança jusqu’à l’endroit où la jeune fille avait disparu, se retournant sur lui-même pour essayer de la retrouver. « BOUH ! » Cameron sursauta en entendant la voix de la fillette soudainement réapparue derrière lui. « On est arrivé, c’est là ! » Les yeux du petit garçon se mirent à briller alors qu’il découvrit ce que sa soeur voulait tant lui montrer. Devant lui se trouvait l’ancien village de Beurk, où jadis les hommes vécurent en harmonie avec les Dragons. Parmi les vestiges de la petite île, plusieurs aménagement étaient encore quasiment intact. Explorations et jeux d’enfant firent passer le temps si vite que le soleil se couchait presque déjà. « Les enfants, c’est l’heure de rentrer » Glissa avec douceur leur mère qui les observait au loin depuis le début de leurs aventures. « Encore un peu s’il te plait ! » Demanda alors Nessa. « Oui, s’il te plait maman, juste un peu ! » Ajouta Cameron. Les deux enfants étaient à présent devant leur mère, les mains jointes et l’air suppliant. Attendrit, cette dernière céda pour quelques minutes de plus.

Allongé sur son lit, le jeune homme fixa l’un des livres qu’il avait ramené de son expédition sur Beurk quand il était encore petit. Les pages étaient toutes recouvertes d’images représentants des Dragons avec diverses informations annotations à leurs sujets. Ayant la santé fragile, Cameron ne pouvait sortir et s’amuser avec les autres enfants de son âge, alors il passait son temps à étudier ces vieux ouvrages. « J’aurai aimé pouvoir te montrer des Dragons. » Soupira le père de famille adossé au pas de la porte, qui observait le garçon. Le jeune brun posa alors son livre sur sa table de chevet et se redressa pour regarder son paternel. « Je sais. C’est dommage qu’ils ne soient plus là. » Répondit-il. Désignant la place à côté de son fils, Harold demanda « Je peux ? » D’un hochement de tête le garçon approuva. Un long silence s’installa seulement perturbé par les rires de la soeur du garçon et de ses amies. « Tu sais, un jour, ils reviendront. » Commença alors Harold. Bien qu’il aimait son fils plus que tout, il n’avait en commun avec lui que cet intérêt pour les Dragons. Depuis qu’il avait épousé Mérida, l’ancien chef de clan s’était vu devenir roi, et ses responsabilités étaient devenues si important qu’il n’avait plus le temps d’explorer ou découvrir quoique ce soit. « Et quand ils reviendront, je suis sûr que tu… » L’ancien dragonnier n’eut pas le temps de finir sa phrase. Son fils avait déjà levé les yeux au ciel en soupirant. Le discours de son père, il le connaissait par coeur. C’était à peu près les seuls mots qui lui disaient encore et encore. « Papa, tu sais, t’es pas obligé de faire ça… » L’homme regarda tristement son fils. Si seulement il avait un peu plus de temps, il savait pourtant qu’il pourrait trouver tant de choses à faire et à dire… Mais le temps, il ne l’avait pas, alors il se contenta d’ébouriffer les cheveux bruns du garçon en lui disant bonne nuit.  

Les tables étaient recouvertes de différents mets tous aussi appétissants les uns que les autres. Les divers invités à la cours se ruaient dessus, avides de ses différentes saveurs exquises que composaient le repas d’anniversaire des enfants du roi. Assise sur son trône, une couronne sur la tête, Nessa, âgée de 14 ans, avait déjà tout d’une grande souveraine. On ne pouvait pas en dire autant de son frère qui n’était même pas présent dans la salle de réception. Il était assit un peu plus haut dans les escaliers qui y menaient, griffonnant sur un morceau de papier.  « Tu pourrais essayer de descendre un peu voir les autres, tu crois pas Cameron ? » Le jeune homme releva la tête pour découvrir le visage d’une adolescente qui devait avoir le même âge que lui. « Je pourrai, mais j’ai pas vraiment envie et à ce que je vois, je suis pas le seul. » Répondit-il en observant la jeune fille. Elle avait un petit air espiègle, un sourire en coin, et des grands yeux marrons remplis de malice. « Touché ! » Dit-elle en s’asseyant près du jeune homme. « Ta soeur est une vraie pimbêche, j’voulais pas venir à son anniversaire. » Un soupire échappa à l’adolescente qui jouait avec une de ses mèches de cheveux. Feignant le désintérêt, Cameron détourna les yeux pour se concentrer à nouveau sur sa feuille de papier. « Nessa n’est pas une pimbêche. Elle est juste un peu… » Cherchant ses mots, le jeune homme laissa sa phrase en suspend. « Egocentrique ? » Proposa la demoiselle. « Ouais… » Approuva-t-il. « C’est vrai que parfois… Mais elle reste super quand même. » La jeune femme se contenta d’hausser les épaules en observant ce qu’il gribouillait. Penchant légèrement la tête sur le côté, elle découvrit un dessin représentant la scène qui se déroulait en bas. « T’es plutôt doué. » Relevant la tête, le jeune retourna la feuille de papier aussitôt qu’il s’aperçut qu’elle le regardait faire. Que ce soit en dessin, en couture ou à l’écriture, Cameron était très doué. Il avait un sens artistique que sa soeur n’avait pas. A l’inverse, elle avait une facilité dans tous les sports déconcertante, et ce don particulier pour le tir à l’arc qui lui enviait énormément. Délicatement la jeune femme se releva. « Au faite, je m’appelle Morgan. » Déclara-t-elle alors qu’elle s’éloignait déjà vers la salle de réception.

Toussant de plus en plus fort, le jeune homme suffoquait presque. Il avait toujours été plus fragile que les autres mais depuis quelques temps, son état ne cessait d’empirer. Cela faisait maintenant quelques jours qu’il était au lit avec une fièvre ne baisant pas. A son chevet, tous les meilleurs médecins que Merida et Harold avaient trouvé ne cessaient de défier. A moitié endormi, le jeune homme regardait par la fenêtre. « J’aurai aimé voir un Dragon. » Murmura-t-il à lui-même alors qu’un médecin de plus expliquait à ses parents qu’il était impossible d’établir un diagnostique précis. « Hey, Cam’, tu crois que je pourrai porter du rouge à ton enterrement ? Ça me va pas vraiment le noir… » Morgan venait de s’assoir au pied du lit du malade. Sa remarque arracha un petit sourire au jeune homme qui toussa à nouveau. « Dégages Morgan. T’es pas la bienvenue. » Lança Nessa, énervée par les propos de l’autre jeune femme. L’intéressée leva à peine les yeux vers elle. « Ça te va pas non plus le rouge. » Plaisanta le jeune homme d’une petite voix fébrile. Nessa lui lança un regard réprobateur. L’état de son frère ne faisait que d’empirer et ni lui ni son amie ne semblaient réaliser à quel point. « Cameron ! C’est pas drôle. » Le disputa-t-elle. Morgan s’apprêtait à répondre quand Harold et Merida entrèrent à nouveau dans la pièce. Bien qu’ils essayaient sincèrement de faire semblant, on voyait sur leurs visages que les nouvelles n’étaient pas bonnes. « On devrait laisser Cameron se reposer un peu. » Suggéra Harold. Les deux jeunes filles hochèrent la tête sans broncher, et le suivirent dehors de la chambre, laissant Cameron seul avec sa mère. La reine s’assit sur un fauteuil près du lit et attrapa la main de son fils. « Mon petit garçon, ça ira, pas vrai ? » Dit-elle, la voix tremblante, trahissant son inquiétude. « Tu es battant, ça va aller. » Cameron hocha doucement la tête. Si en réalité il n’allait pas bien du tout, pour sa mère, il était prêt à faire semblant. Merida débordaient d’amour pour son fils, seulement elle n’avait jamais réussi à trouver les mots pour lui dire à quel point. Elle avait toujours été plus proche de Nessa que de Cameron. « Ça ira maman. » Murmura-t-il. Cameron avait l’habitude maintenant. Ses parents ne savaient pas vraiment comment faire avec lui. Ils étaient maladroit et un peu à côté de la plaque la plus part du temps, mais Cameron savait qu’ils l’aimaient plus que tout, et ça lui suffisait.

Six mois se sont écoulés depuis qu’il était tombé malade. En six mois, aucun médecin n’avait réussi à trouver la cause de sa maladie, et pourtant depuis quelques semaines, il allait de mieux en mieux. Si son état de santé restait très fragile, Cameron était maintenant de nouveau capable de vivre normalement. « Pourquoi j’ai pas le droit d’aller au lycée ? » Demanda-t-il à sa mère pour la centième fois en deux jours. Nessa allait faire sa rentrée à Auradon Prep mais lui devrait continuer de suivre des cours à la maison, avec un précepteur. Depuis qu’il était tout petit, Cameron avait toujours été trop fragile pour que ses parents le laissent partir étudier dans un internat, il avait donc suivit des cours à domicile. En grandissant, ses parents avaient fini par lui promettre qu’il irait à Auradon Prep pour le lycée, mais son état ayant récemment empiré, ils avaient finalement changé d’avis. « Cameron, on en a parlé. Tu ne peux pas. Pas besoin d'en reparler » Un soupire échappa au jeune homme. Si ça avait été sa soeur, elle aurait tapé des pieds, hurler, et protester pour avoir ce qu’elle voulait, mais Cameron n’était pas comme ça. « C’est injuste. » Souffla-t-il en retournant dans sa chambre. Souffla-t-il en retournant dans sa chambre. « Toc toc toc » Fit semblant de taper à la porte ouverte Nessa avant de venir s’assoir sur près de son frère. Nessa, elle avait toujours tout ce qu’elle voulait, elle était toujours parfaite en tout, et brillait par son intelligence et sa bienveillance. Il aurait du la détester. Il aurait du la haïr pour toutes ses fois où elle le faisait totalement disparaitre aux yeux du monde. Et pourtant, il l’aimait sa soeur plus que tout. Plus encore, il lui portait énormément d’admiration. « Je suis désolée. J’aurai aimé qu’on le fasse ensemble. » Dit-elle, désolée. Bien qu’ils étaient différents, Nessa était sincère. Elle n’aimait pas devoir être séparé de son frère jumeau et aurait préféré pouvoir passer du temps avec lui. « T’en fais pas, ça ira. Maman a raison, c’est mieux que je reste ici. Et puis qui s’occuperait des cheveaux si je m’en vais aussi ? » Un petit sourire apparut sur les lèvres de la jeune fille. Il avait ce don pour toujours réussir à faire sourire ceux qui l’aime, quitte à se sacrifier lui-même. « Et puis je te ferai trop d’ombre si je venais avec toi. » Plaisanta-t-il. Faisant semblant de rire, la jeune fille lui mit une petite tape sur le bras. Il savait à quel point Nessa aimait être aimée de tous, et à quel point elle aimait sa popularité. Le frère et la soeur continuèrent de se chamailler ainsi toute la soirée précédant le départ de Nessa.

Essoufflé, le jeune homme courait. Il fallait qui la voit une dernière fois avant qu’elle ne parte. Il fallait qui lui dise au revoir. Les joues rougis par l’effort et le manque d’air, il était presque arrivé quand il fut contrait de s’arrêter pour reprendre son souffle. Il se détestait pour sa fragilité. Respirer devenait de plus en plus difficile, s’il ne prenait pas le temps de se calmer, il s’étoufferait. « Cameron ! » La main sur son coeur, les poumons endoloris, le jeune homme se retourna en entendant son prénom. « Mais qu’est-ce que tu fais ? » Elle était là, devant lui. Un sourire s’afficha sur ses lèvres. Morgan. Malgré lui, il avait finit par tomber sincèrement et éperdument amoureux d’elle. « De quoi tu te plains ? T’as pas encore acheté ta robe rouge, c’est ça ? » La jeune femme leva les yeux au ciel. Parfois, il l’agaçait tellement qu’elle aimerait pouvoir lui crier dessus pour le ramener à la raison. « Tu sais très bien que tu peux pas faire ce genre de choses… Tu te mets en danger, Cam’. » Le jeune homme soupira en l’entendant. Depuis que son état avait empiré, tout le monde le voyait comme un morceau de sucre. « Je veux dire, si tu crèves maintenant, je fais comment ? J’ai pas encore choisi ma paire de chaussure ! Attends… T’as vraiment cru que je m’inquiétais pour toi ? » Ajouta-t-elle avec un sourire en coin quand elle vit son air déçu. A son tour, Cameron sourit. Avec elle, au moins, il n’était pas une petite chose fragile. « Pardon madame, j’ai oublié que c’était si important des chaussures ! » Ironisa-t-il. Haussant les épaules, Morgan sourit un peu plus. Tous les deux en plein milieu de la rue, ils se regardèrent un moment sans dire le moindre mot. « Crèves pas avant qu’on se revoit, tu veux ? » Finit-elle par dire. « C’est pas que ça me ferait quelque chose mais c’est quand même ton enterrement, faudrait pas que tu trouves ma tenue trop belle. » Elle aurait aimé ne pas avoir à partir, mais la vie n’est pas toujours aussi facile qu’on ne le voudrait, et son père avait fini par être muté à l’autre bout d’Auradon. Si les deux adolescents ne se voyaient déjà presque plus depuis qu’elle allait au lycée, maintenant, ils ne pourraient plus du tout se voir. « Tu veux m’achever avec ta laideur, c’est ça ? » La jeune femme prit un air faussement choqué avant de rire un peu. Et puis soudainement, le silence régna. Il avait tant de choses à lui dire et si peu de temps. « Au revoir, Cam’. » Dit-elle, brisant enfin ce long silence et le coeur du jeune homme. A ce moment, il aurait voulu lui dire à quel point elle comptait à ses yeux, à quel point il lui était reconnaissant d’avoir été sa seule amie, à quel point elle lui manquerait et à quel point il l’aimait. « Au revoir Morgan. » Furent les seuls mots qu’il put prononcer.

Le départ de Morgan fut certainement la chose la plus difficile que Cameron n'ait jamais vécu. Les jours et les mois qui suivirent son départ, le jeune homme ne sortait presque plus de sa chambre. Si son état de santé s'améliorait encore, il n'arrivait pas à oublier son chagrin. « Cameron ? » Enfouit sous sa couverture, l'adolescent laissa apparaitre son visage. Délicatement, sa mère vint s'assoir près de lui. « Je sais que ça n'a pas été facile pour toi ces derniers. J'en suis désolée. J'espère que tu te sentiras mieux quand tu feras ta rentrée au lycée. » Dit-elle doucement, en caressant les cheveux de son fils qui se redressa soudainement.« C'est vrai ? Je peux pour de vrai ? » Merida hocha doucement la tête en signe d'approbation. Un sourire aux lèvres, Cameron serra sa mère dans ses bras. « Merci maman ! ». Seulement, il connaissait la règle. Si son état de santé ne baissait qu'un tout petit peu, s'il attrapait le moindre petit rhume, il serait immédiatement contraint de rentrer.