Une décoration merdique [Cameron E. DunBroch & Carmin]

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Le titre à trouver pour le rp

Aller à Auradon Prep ne signifiait pas qu'il allait seulement s'ennuyer à mourir chaque heure de cours, attendant la fin de la torture pour rejoindre l'île de l'oubli. Non, évidemment, cela serait trop méchant que les pauvres enfants de vilains doivent se taper tout le chemin de l'allée et du retour. Voyons, l'école ouvrait des dortoirs gratuitements pour les jeunes démunis des bas fonds. Carmin était amer parce que tout à Auradon était meilleur que l'île, tout avait un goût de neuf. Oh par les cornes de son père, les règles lui donnaient envie de faire une overdose. Autant lui mettre les chaînes, une muselière et un collier pour le limiter car c'était ce que faisait cette société.

Sac sur le dos, vêtements émo, maquillage rouge autour des yeux, il n'avait pas arrêté de grogner contre les filles et fils de papa qui lui avaient demandé s'il avait besoin d'aide. Il avait une tronche de paumé, mais c'était parce qu'il était un peu stone. Parce qu'il fallait bien ça pour éviter de vouloir tout péter et de casser les belles gueules innocentes. Grimpant les marches pour arriver au premier étage, certains de l'île de l'oubli s'étaient vite écarté de son passage. Et d'autres s'étaient vu victime d'un croche-pied.

Carmin s'était aventurer vers les chambres du côté garçon cherchant le numéro 19, celle qui était censé être la sienne avec d'autres sûrement. Il avait ouvert la porte correspondante violemment, la rattrapant avant qu'elle ne tape et se fracasse contre le mur.

"- C'est pas passer loin."

Sa force, il ne la contrôlait pas correctement, il devait faire attention. Carmin avait fait une grimace en voyant les couleurs.

"- Le goût des anges fait pitié, avec leur plumes et froufrous. Ridicule."

Ne prenant pas garde s'il y avait quelqu'un, il avait balancé son sac rafistoler sur un bureau tout en s'approchant du lit non loin pour se l'approprier. Il avait touché le tissu du baldaquin d'une couleur or. Se concentrant dessus pour lui changer sa teinte. Petit à petit, la couleur s'était ternie, devenant de plus plus sombre, finissant avec la couleure noire. Les bouts étaient devenus abîmé tandis qu'ici et là des petits trous d'usure prenaient place.

"- C'est mieux !"

Le gamin avait fouillé ses poches, sortant un paquet de cigarette duquel il avait sorti un joint déjà entamer qu'il avait glissé entre ses lèvres. Alors qu'il cherchait son briquet, il avait remarqué la présence d'un adolescent tout beau tout propre. Un chouia agressif, Carmin lui avait adressé la parole.

"- T'es qui toi ? Qu'est-ce que tu fou ici ?"

Carmin s'était approché de lui, un air menaçant accentué par le fait que ses yeux avaient été remplacé par des orbites squelettiques avec une lumière rouge.

Codage par Libella sur Graphiorum

Une décoration merdique. — ft Carmin.

Cameron avait tellement attendu ce jour où il pourrait enfin franchir les portes d’Auradon que rien ne pourrait le décourager ou le faire changer d’avis : Tout était parfait. Le jeune prince chercha un moment le bureau d’admission pour récupérer ses papiers ainsi que la clé de sa chambre. En effet, le royaume de DunBroch n’était pas la porte à côté, et entre les cours, il fallait bien qu’il puisse se loger. Aussi, Cameron avait hâte de découvrir sa chambre. Nessa lui avait venté à quel point avoir une belle chambre spacieuse juste pour soit était merveilleux bien qu’elle préféra par la suite partager sa chambre avec une amie. Cameron s’imaginait déjà pouvoir recouvrir les murs des différents projets d’études sur lesquels il travaillerait.

Malheureusement, après une longue vérification, l’administration l’avait oublié. A dieu la belle chambre seule, bonjour la colocation. En soit, ça ne dérangeait pas réellement le jeune brun, mais il aurait préféré qu’on lui donne sa clé sans attendre deux heures qu’on trouve une place quelque part dans le dortoir parce que son dossier s’était perdu dans un tas de feuille. Finalement, on lui tendit enfin l’objet tant convoité, lui donnait le numéro 19. Il n’y a que 20 chambres dans le dortoir pour garçon, autrement dit, si Cameron espérait encore avoir de l’importance pour l’établissement, cette fois, il en était certain, ce n’était pas le cas.

Mais il était à Auradon, enfin. Rien ne pouvait aller de travers, tout était merveilleux, se répétait-il. Lentement, il avança dans les couloirs, admirant l’architecture et les décorations présentes. Il était émerveillé d’à peu près tout ce qu’il voyait. Ici, tout était fait avec beaucoup de finesse et de délicatesse. On était très loin de la pierre et du bois taillés qu’on trouvait un peu partout à DunBroch. Certes, le château dans lequel Cameron avait grandit n’était pas hideux, mais Auradon était bien plus impressionnant. Et enfin, il découvrit la chambre numéro 19. Lentement, il posa sa main sur la porte, prit une grande inspiration, et l’ouvrit.

La pièce était au moins aussi grande et spacieuse que Nessa avait pu lui décrire bien qu’il y avait trois lits ce qui voulait dire que Cameron allait partagé sa chambre avec deux autres personnes. D’ailleurs, l’une de ces deux personnes était déjà présente. Si le jeune homme ne fit d’abord pas remarquer sa présence, ce fut seulement parce qu’il était impressionné du tour qu’il venait de voir. Juste en touchant le drap de son lit, son futur colocataire avant totalement changé l’apparence de la parure de lit. Intérieurement, Cameron ne put s’empêcher de se dire que c’était vraiment cool la magie.

Finalement, le jeune homme qui était déjà présent dans la pièce finit par remarquer le prince et s’approcha de lui, les yeux métamorphosée et la voix légèrement agressive, il demanda à Cameron qu’il était. S’il venait de n’importe où ailleurs dans le monde des contes de fée, le jeune homme aurait sans doute prit peur devant ce spectacle incroyable, mais quand on a grandit bercé par des histoires de Dragons et d’ours tueurs, plus rien n’est vraiment choquant. « C’est trop cool ton truc ! » Répondit alors Cameron, contournant son interlocuteur pour aller poser son sac sur l’un des deux lits restant.

« Je m’appelle Cameron DunBroch. Je suis ton colocataire. » Continua-t-il alors qu’il cherchait déjà dans son sac ses affaires pour les ranger dans la petite table de chevet à côté de son lit. L’administration lui avait promit qu’il aurait le droit de récupérer sa valise une fois qu’ils auraient trouvés où elle avait été mise car bien sûr, sans chambre, elle s’était égarée dans un des placards d’Auradon. « Et toi, tu es ? » Finit-il par dire, après avoir rangé l’un de ses ouvrages dans le petit meuble. Cameron se tourna ensuite vers le jeune homme aux orbites squelettiques, légèrement perturbant après coup.

▌Date d'inscription : 11/09/2020 ▌Etoile : 51 ▌Messages : 35

Aujourd’hui, je rentre à Auradon Prep. Aucun de mes parents n’y a étudié, et ils sont tellement fiers que j’y entre. Alors évidemment, je vais tout faire pour leur faire honneur. Je dois exceller en cours de chevalerie, faire des prouesses dans l’équipe de tournoi, et au passage ravir les coeurs de toutes les filles de l’école. Ma voie est toute tracée, et pour cela, je dois bien commencer les choses.

Alors je reste concentré, je dois au revoir à ma famille avec stoïcisme - ma mère verse une petite larme, mais pas moi, un chevalier ne pleure pas. Je passe aux bureaux des admissions, je m’assure d’être bien inscrit aux essais pour l’équipe de tournoi, et je prends mes clés au passage. Chambre 19, ça ne devrait pas être trop dur à trouver, si ?

Je quitte le bâtiment principal pour prendre la direction des dortoirs. Je croise deux filles gloussantes à l’air perdues, et je leur indique la porte que je viens de franchir. J’en profite pour faire le joli coeur, à vrai dire plus par réflexe que par intérêt réel, et elles gloussent de plus belle, puis s’éloignent en chuchotant.

En passant, je jette un oeil au terrain de tournoi, de loin, sur ma droite. C’est clairement ici que je vais passer le plus clair de mon temps. J’ai un objectif, et je suis déterminé à aller jusqu’au bout.
Du coin de l’oeil, sur ma gauche, assez loin aussi, j’aperçois une fille qui danse en faisant tournoyer sa robe, chantant des vocalises à -tue-tête, accompagnée par les oiseaux d’un arbre voisin. Je me détourne et fixe mon regard droit devant. Je dois rester concentré.

Pourtant, un chant s’élève dans mon propre esprit, et je ne parviens qu’à grand peine à garder mes lèvres serrées, ne l’autorisant à résonner que dans ma tête.

My path is clear and straight
I will embrace my fate
Round table, be prepared !
I may not be a laird,
But I shall be knighted
My parent will be delighted.

My path is clear and straight
So why do I hesitate ?
Round and round goes my mind,
Here I thought I was resigned,
But still I am caught up in wonder…
If I strayed, my parents would be torn asunder.

My path is clear and straight
I will embrace my fate
Round table be prepared !
A knight is never scared,
And to his duty may never fail
So I shall be a hero in chainmail.

Je secoue la tête, déterminé à ne plus me laisser distraire, et entre dans le bâtiment des dortoirs. Je monte les marches deux à deux, en tirant ma lourde malle (qui contient toutes les affaires que j’ai apportées, y compris mon armure). J’ai refusé de la laisser en bas, un chevalier est courageux et il ne se plaint pas.

Finalement, je trouve la porte de la chambre 19. Je ne frappe pas, la courtoisie est certes importante, mais c’est tout de même ma propre chambre, et je ne vais pas passer l’année à frapper tous les jours à ma propre porte.
La décoration est bleue et or, aux couleurs de l’école… sauf l’un des lits. Ce n’est pas tant sa couleur noire qui me choque (même si elle tranche nettement avec le reste de la pièce) mais plutôt son état usé, élimé. Est-ce que l’école donne des lits abimés aux étudiants boursiers ?

Je n’ai pas le temps d’approfondir ma réflexion, car mes yeux se posent sur mes deux nouveaux colocataires, qui se font face au milieu de la pièce. L’un d’eux a une cigarette aux lèvres, un briquet à la main, des vêtements sombres et les yeux maquillés de rouge, animés d’une lueur malsaine. Sa posture est visiblement menaçante. L’autre a l’air… Plus normal, c’est le moins qu’on puisse dire. On dirait qu’il vient de finir de parler, et son attitude trahit une certaine nervosité.

Mais qu’est-ce qu’il se passe ici, au juste. Est-ce que l’un de mes compagnons de chambres martyriserait l’autre dès le premier jour ? Si c’est le cas, je ne le permettrait pas. Mais, contrairement à une bonne partie des écuyers que j’ai côtoyés à Camelott, j’ai toujours la présence d’esprit d’évaluer un peu plus la situation avant de foncer au combat tête baissée. En même temps, quand on a appris avec mon père, ça n’a rien d’étonnant.

Je m’avance donc, en souriant comme si je n’avais rien remarqué, et me place plus ou moins entre eux. Enfin, plus précisément, disons qu’avec une quatrième personne on formerait un cercle.
- Salut ! je lance d’une voix assurée. - Moi, c’est Kylian, et vous deux ? On dirait qu’on va partager cette chambre cette année.
Je tends la main tout d’abord à celui qui a la posture la plus agressive, histoire d’éclater un peu la tension, et aussi tout de même de pouvoir protéger l’autre en cas de besoin.

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» (F) Katherine McNamara — "Nessa" DunBroch
» Sun too is alone, but still shine. — Cameron
» Ralentissement Endy / Cameron.
» May I be the Rocket to your Groot ? — Cameron