Dreams do come true, if only we wish hard enough. — Endy

Endymion Pan

Brother of Peter Pan.
Nom complet → Il se fut un temps où on m'appelait Mickael. Je n'ai jamais véritablement aimé ce nom, aussi, je l'ai changé aussitôt que l'occasion s'est présentée à moi pour Endymion. Mon nom complet est donc Endymion Pan.
Surnom(s) → Il arrive qu'on m'appelle Endy. C'est simple, court, et facile à retenir. J'aime beaucoup Endy.
Âge → Il se peut qu'avec le temps, j'ai moi-même fini par oublier l'âge que j'ai. Il s'est écoulé tellement d'année depuis ma naissance… En revanche, je sais que j'ai cessé de vieillir peu de temps après mon dix-septième anniversaire.
Mon histoire d'origine → Selon ceux qui ne viennent pas de notre monde, mon histoire d'origine porte le nom de frère, Peter Pan.
J'y suis → donc le frère de Peter Pan.
Métier/fonction → Je rêverai de pouvoir me fondre dans la masse et vivre ma vie comme n'importe quel étudiant de mon âge - ou plutôt de l'âge que j'avais quand j'ai arrêté de vieillir -, malheureusement, être un vampire, ce n'est pas pas aussi simple que ça. Malgré tout, j'ai réussi à trouver des cours du soir en attendant de me procurer un objet magique pour suivre une véritable scolarité.
Titre → Je ne possède aucun titre. Je ne suis pas quelqu'un d'important. Peut-être, à la rigueur, pourrait-on dire que je suis un vampire, ou encore un ancien enfant perdu.
Statut matrimonial → Ce genre de choses, c'est pas véritablement mon truc. Je n'ai jamais prêté attention à ça avant.

Dans mon sac → Je n'ai pas véritablement de sac, mais disons que je ne sors jamais sans un tube de crème solaire, utile si jamais le jours se lève plutôt que prévu, une épée, au cas où les choses tourneraient mal, et un peu de poussière de fée, que je garde précieusement depuis l'époque où je vivais encore avec les enfants perdus même si ironiquement, je n'en ai plus besoin.
Capacité(s) → Peut-être pour mon plus grand malheur, je possède les mêmes capacités que celles des vampires. Je suis aussi un excellent escrimeur, à l'image de mon très célèbre frère.

Célébrité → Tom Holland
Crédit des images de la fiche → EXORDIUM. ( Avatar )

☞ A savoir A mes yeux, l'endroit le plus merveilleux au monde, c'est Neverland, le Pays Imaginaire. • Je ne me suis jamais véritablement entendu avec les sirènes, contrairement à mon frère. • J'adorai discuter et m'amuser avec les enfants perdus. • Je n'ai jamais avoué à Peter que nous étions en réalité frères, et lui n'a aucun souvenir de moi. • Parfois, j'aimerai remonté le temps pour retourner à cette époque. • Malgré tout, je fais parti des rares personnes qui ont eues la chance de connaitre Dracula. • C'est grâce à lui que j'ai apprit la plus part des choses que je connais. • J'ai aussi résidé un temps sur l'Île de l'Oubli sans avoir pourtant jamais fait de mal à personne. • Maintenant que j'ai retrouvé ma liberté, je suis des cours du soir et j'expérimente enfin la vie d'un adolescent. • Activement à la recherche d'une bague qui pourrait me permettre de vivre la journée sans craindre le soleil.

☞ Psychologie Ce n'est jamais facile de se décrire soi-même. Je ne suis pas véritablement objectif sur ce qui me concerne. Comment pourrai-je l'être ? Il y a forcément des choses que je n'aime pas dire sûr moi-même ou même dont je n'ai pas conscience.

Je n'ai jamais été véritablement un méchant et pourtant, j'ai fini par être traité comme eux. Peut-être que je suis pas non plus quelqu'un de si bien que ça. C'est vrai que j'ai beaucoup changé depuis que le temps s'est figé pour moi. Avant, j'étais toujours souriant et heureux. J'aimais la vie, et j'aimais les autres. Loyal et fidèle avec ceux qui comptaient, j'essayais autant que possible de toujours être gentil et sympathique. Protecteur, je me faisais tous pour les autres et pour qu'ils soient heureux. J'aurai pu tout donner pour ceux que j'aimais.

C'est plus compliqué maintenant. Je n'ai jamais été assez méfiant, il faut croire. C'est sans doute pour ça que j'en suis arrivé là, aussi, je n'ai plus véritablement autant confiance en la vie qu'avant. Il y a quelque chose en moi qui s'est brisé. Je n'arrive plus à pardonner aussi facilement qu'avant, et j'ai cette colère constante qui ne se calme jamais vraiment et qui a tendance à s'abattre beaucoup trop rapidement sur ceux qui ne la méritent pas forcément. Peut-être est-ce pour ça que je ne m'approche plus vraiment des autres, maintenant. Certains diront sûrement que je suis solitaire ou réservé, la vérité c'est que j'ai juste perdu la confiance aveugle que j'avais.


Ayant enfin trouvé un pseudo depuis peu, on peut me trouver ici sous le pseudo d'Endy et sur le net sous le pseudo Kudo ! Je vis dans la métropole depuis que je suis toute petite, et je m'y sens plutôt bien. J'ai découvert le forum totalement par hasard en passant sur l'un de vos tops-sites ! J'avoue être très surprise de l'avoir connu ainsi alors qu'en général, je suis plutôt du genre à penser que les tops n'incitent pas réellement à l'inscription.    

En général, je suis plutôt assez disponible pour rp voir même présente tous les jours, mais il m'arrive d'avoir des périodes un peu compliquées, ayant la santé fragile. Une grippe suffit à me mettre au lit pendant une semaine entière sans pouvoir faire autre chose que dormir ! Mais ne vous en faites pas, je préviendrai toujours si je suis malade !  

Un dernier mot ? Et bien, ça serait sans doute… Pizza ?  

En lisant ces quelques lignes, gardez à l'esprit que je n'ai jamais réellement existé. Du moins, je n'aurai jamais du exister.

Parfois quand je ferme les yeux, j'entends encore le bruissement des vagues qui se heurtaient sur les roches des sirènes et le rire des enfants perdus quand ils couraient sur la plage en jouant aux pirates. Neverland, le Pays Imaginaire était certainement l'endroit le plus merveilleux qu'il puisse exister. Enfin, il l'était avant, quand j'avais encore ma place là-bas.

A l'époque, j'avais encore ma place parmi les enfants perdus et tout comme eux, je n'avais aucun souvenir de ma vie d'avant en dehors de mon nom. Mickael Pan. Enfin, presque. En vérité, je me souvenais également d'autre chose. Le souvenir d'un sourire sur un visage de lutin espiègle à la chevelure rousse. Mon frère, Peter.

En y repensant, c'était certainement la plus belle partie de ma vie. Faire partit des enfants perdus, être innocent et insouciant, parfois, ça me manque encore. Mon plus grand regret est certainement d'avoir du les quitter et de n'avoir jamais dit à mon frère qui j'étais réellement. C'est trop tard maintenant, je ne pourrai plus jamais redevenir ce garçon insouciant.

Peut-être n’aurai-je jamais du faire confiance à quelqu’un que je ne connaissais pas mais au Pays Imaginaire, il n’y a que le capitaine Crochet dont il fallait véritablement se méfier, alors je n’avais aucune raison de le faire. Seulement parfois, il y a encore plus terrifiant et pire qu’un adulte avec un crochet poursuivit par un crocodile. Parfois, il y avait les yeux remplis d’étoile d’un enfant qui jurait que ce n’était qu’un jeu innocent et sans conséquence…  

Je ne me souviens plus véritablement de ce qu’il s’est passé. Une atroce douleur et une marre de sang sont peut-être les seuls souvenirs que j’ai encore de cette terrible nuit où j’ai perdu la vie.  

Je n’ai aucune idée du temps qu’il s’est écoulé avant que je n’ouvre à nouveau les yeux. Une nuit, deux, trois ou peut-être même une semaine ou un mois ? S’il n’avait pas beaucoup d’importance avant, le temps n’est plus que quelque chose de totalement abstrait à mes yeux.

Je me souviens du clair de Lune, et des étoiles brillant au dessus de ma tête lorsque mes yeux se sont enfin ouvert. L'obscurité de la nuit ne laissait paraitre que très peu de lumière et pourtant, ma vue n'en était pas pour le moins troublée. Le bruit de pas des animaux errant en quête d'une proie me parvenait depuis l'autre bout de l'île, et les odeurs de chaque plante, chaque arbre, chaque chose me paraissaient soudainement bien plus prononcer.

J'ai toujours pensé que d'avoir des super pouvoirs qui permettaient de voir ce qui parait invisible, d'entendre ce qui parait inaudible et de sentir ce qui parait inodore était quelque chose d'extraordinaire. En vérité, c'est une malédiction. Il s'est passé deux jours entiers sans que je ne puisse bouger. J'ai apprit plus tard qu'il fallait seulement un temps d'adaptation pour que mon corps soit capable d'encaisser l'afflux d'information qui lui parvenait sans cesse.

Ayant trouvé refuge dans une grotte la première nuit, je n'avais pas encore été touché par les rayons du soleil, et l'expérience fut horrible. Ma peau entière s'est mise à brûler à peine avais-je posé ma main sur la parois de la grotte pour en sortir. Mon estomac me criant famine, je désespérai de me sortir de cette situation, priant pour que mon frère où l'un des enfants perdus ne me trouvent.

C'est seulement une fois la nuit tombée que j'ai réussi à sortir de cette grotte, la gorge sèche et l'estomac endolori par la faim. Peinant à avancer, souffrant encore d'une blessure que je ne saurai expliquer à l'épaule, j'ai fini par retrouver les enfants perdus. Ils n'étaient plus qu'à quelques pas, devant moi, et pourtant, je me suis figé sur place. C'est à cet instant précis que j'ai compris que ma place ne serait plus jamais avec eux. Quelque chose au fond de moi me criait de ne pas m'approcher.

Tragique, n'est-ce pas ? Enfin, séchez vos larmes, je vous rappelle que rien de tout ça n'est pas réel.

Avec le recule, je m'en veux un peu d'être parti sans dire au revoir, mais c'était sans doute la meilleure chose à faire. Il fallait que je m'éloigne avant que la soif de sang ne me fasse perdre la tête et que je finisse par leur faire du mal.

Peu importe la raison, quand on est obligé de partir, personne ne peut dire que c'est facile. Partir quand on a peur de faire du mal à ceux qu'on aime, c'est pire encore. A l'époque, je ne savais même pas où aller, je n'avais absolument aucun repaire, j'étais totalement perdu.

Et puis finalement, sans vraiment savoir pourquoi ni comment, ma quête pour me connaitre m'a mené jusqu'à cet hôtel en plein milieu de la Transylvanie. Là bas, j'ai rencontré des personnes qui souffraient de la même malédiction que moi, et surtout Dracula. Si je ne suis pas d'accord avec son point de vue très négatif sur les humains, j'ai fini par trouver mes repères dans son château. Ce fut une petite lueur d'espoir avant la condamnation.

Aujourd'hui encore, je ne comprends pas pourquoi j'ai fini sur l'Île de l'Oubli. On m'a vaguement expliqué que je méritais mon sort parce que c'était ici qu'on balançait les vilains un peu comme des poubelles et que les gens de mon espèce étaient forcément des vilains. Pourtant, à l'origine, n'étais-je pas parmi ceux qui méritaient d vivre à Auradon ? Étais-je réellement devenu une créature aussi abjecte que ça ?

L'avantage quand le temps s'arrête, c'est qu'il passe à une vitesse incroyable, et finalement, l'Île de l'Oubli m'a surtout permit d'apprendre à mieux connaitre mes besoins et mes faiblesses. C'est peut-être aussi ce qui a fini de changer celui que j'étais. Quelque part, si j'avais encore un peu envie de croire en l'être humain, cet espoir a fini de disparaitre.

Et puis un jour comme un autre, le bon sens a fini par frapper ceux qui avaient de la chance, et nous, pauvres et viles créatures, nous avons enfin pu quitter cette déchèterie qui nous servaient de maison. Enfin, en réalité, il y a eu des différentes étapes et différents rebondissements mais à l'époque, je n'étais pas concerné par ça, et je ne m'y intéressais pas. La vie des belles princesses et des courageux princes, ce n'est pas pour moi alors je n'ai tout simplement pas suivi la vie amoureuse de l'héritier du trône et de sa promise.

Seulement, entre Neverland, et le château de Dracula, je n'ai jamais vraiment expérimenté la vraie vie alors quand j'ai eu l'occasion de le faire, je n'ai pas voulu suivre Dracula. Lui et les autres monstres ont tout simplement reprit le chemin de son hôtel. Peut-être finirai-je un jour par retourner vers eux, et peut-être qu'un jour finirai-je par penser que Dracula avait raison, mais pour l'instant, je veux seulement être comme tout le monde.

Malheureusement, la lumière du jour ne m'épargnant toujours pas, la vraie vie se résumait à suivre des cours du soir en attendant avec beaucoup d'espoir de pouvoir trouver un moyen de sortir la journée.

Ma routine me suffisait amplement. J'étais heureux comme ça, sans avoir besoin de plus jusqu'au jour où je l'ai vu. Elle. Je ne sais pas vraiment qui elle est, ce que je sais, c'est que je ne peux plus oublier son visage. Il me hante jour et nuit depuis ce soir où je l'ai entre aperçu à travers une fenêtre.

Avant même de le réaliser, c'est devenu une véritable obsession. J'avais besoin de la revoir. Il fallait que je comprenne. Alors un soir, en sortant des cours, je suis repassé par ce petit chemin à travers les toits, et je l'ai de nouveau aperçue, assise à son bureau, pleins de feuilles de papier devant elle.

Juste une fois, je me suis promit que je ne le ferai qu'une fois. Une dernière fois. Cela faisait déjà plusieurs jours que je passais soir après soir devant cette fenêtre. Il était temps d'arrêter. Peu importe qui était cette fille, j'étais presque sûr qu'elle ne serait pas d'accord que je l'observe dans son intimité aussi souvent. Il était temps pour moi de trouver une solution, il fallait que je la rencontre, que je parle à cette fille qui avait réussi à faire battre de nouveau mon coeur.

L'histoire ne se finit pas si mal, enfin de compte. Enfin, elle ne se finirait pas si mal si elle avait existé.